Le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au journal Le Figaro.

Ce-dernier a évoqué notamment l’avenir du club.

Il indique ne pas être contre le fait de céder le RCT pour un euro symbolique.

Mais il affirme qu’il est très compliqué de trouver un repreneur ayant les moyens d’injecter l’argent nécessaire au sein du club. Extrait:

« Pour qu’une transmission se fasse facilement, il faut plusieurs conditions. Que le club soit attirant, donc qu’il retrouve la notoriété qu’il a eue dans les années 2010. Il faut aussi un mode de fonctionnement correspondant à celui d’une entreprise moderne. Il faut, enfin, que le repreneur ait les poches profondes et accepte d’y puiser pour assumer son rôle d’actionnaire.

Je le suis à 99,9 %, donc je fais le boulot. Je ne m’en plains pas, même si c’est un peu lourd… Trouver cet oiseau rare n’est pas facile. Mais, s’il se présente, je considérerai sa candidature. Quant à récupérer la mise, ce n’est pas du tout dans mon esprit. Si je trouve une personne prête à assurer ma suite, je serai très heureux de lui céder le club pour un euro symbolique… »

Interrogé via Sud Radio ce samedi après-midi, Bernard Lemaître a confirmé sa volonté de céder le club à un repreneur sérieux. Extrait:

« Si je n’avais pas la flamme, je ne me dédirais pas au club de nombreuses heures par jour comme je le fais tout au long de la semaine. C’est seulement quand il y a cette passion que tu consacres toute ton énergie et tous tes moyens. C’est une sorte de mission. Je suis habité par le RCT. Ceci étant, la question est simple. J’ai 85 ans !

Bien que je sois en pleine forme et désireux de continuer ce projet super qui est de remettre le club au plus haut niveau sur des bases qui le mette pérenne, ce serait bien malgré tout si j’avais à l’horizon quelqu’un qui prenne le relais. Pour l’instant je ne l’ai pas. Mais je ne le cherche pas. S’il doit se présenter, il se présentera. »

Il dévoile dans la foulée le portrait robot du repreneur idéal du Rugby Club Toulonnais. Extrait:

« Un repreneur idéal du RCT ? Il faut un minimum de conditions : qu’il aime le rugby passionnément. Certains présidents de club n’aiment pas forcément le rugby passionnément. Ensuite, il faut qu’il soit vraiment dédié corps et âme au RCT. Et enfin, il faut qu’il ait quelques moyens financiers. »