Le président de Narbonne refuse de licencier Saia Fekitoa
Le président de Narbonne refuse de licencier Saia Fekitoa
Le mardi 25 janvier 2022 à 0:06 par David Demri
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Le trois-quarts centre Narbonnais Saia Fekitoa a été condamné par le tribunal correctionnel à un mois de prison avec sursis au mois de septembre dernier pour des violences conjugales.
L’affaire a été révélée au grand public samedi par le site spécialisé Rugbyrama.
L’international Tongien, qui était présent à l’audience, a été reconnu coupable des faits de violences commis notamment le 13 novembre 2019 et le 21 septembre 2019.
Certains observateurs se disent choqués de savoir que Saia Fekitoa a été désigné capitaine du club de Narbonne alors qu’il battait sa femme.
Interrogé via L’Indépendant, le président de Narbonne, Philippe Campos a tenu un discours pour le moins étonnant.
Ce-dernier explique notamment qu’il n’était pas au courant de la condamnation du joueur. Extrait:
« Nous savions qu’il y avait une procédure mais nous n’étions pas au courant de la condamnation. Le joueur ne nous a pas informés. On n’a pas cherché à cacher cette histoire. »
Il tente de justifier ses propos. Extrait:
« Il a eu un gros problème aux cervicales. On ne savait même pas s’il allait pouvoir reprendre le rugby. Il a pu se faire opérer par un spécialiste bordelais. On était en contact avec lui mais comme avec quelqu’un qui est en convalescence. »
S’il avait su, Saia Fekitoa n’aurait pas été désigné capitaine de l’équipe. Extrait:
« Il a pris le capitanat de façon ponctuelle. Mais si nous avions su pour la condamnation, je pense qu’on aurait pris une autre décision. »
Pour conclure, Philippe Campos apporte son soutien au joueur. Extrait:
« Maintenant, nous assumons que Saia soit un salarié du club. Nous n’allons pas le licencier. La justice est passée. Et il a le droit de se reconstruire. Nous allons le recevoir. En tant qu’acteur social, nous avons un rôle à jouer. Car nous condamnons bien entendu les violences faites aux femmes. »
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Je ne vois pas en quoi le discours du Président de Narbonne est étonnant , il est l’employeur du joueur pas juge d’application des peines.
De toute façon il est en fin de contrat en juin
La justice a fait son travail. L’objet n’est pas de punir à nouveau les condamnés. La double peine n’est pas équitable.
La justice s’est exprimé et a puni cette personne.
Le licencier est une chose en faire le capitaine s’en est une autre.
La presse et son besoin compulsif de créer des tribunaux publics où ils sont juge…
Un frappe sa femme , on le garde . L’autre fait une insulte raciste dans le feu d’un match , il est viré de tous les sports . Gravité des faits bien subjective …..
Pour l’image du club ça fait bien. Un mec qui tape sa femme c’est un moins que rien, j’espère que les sponsors vont s’en mêler, ils vont pas aimer peut-être.