Le président de l’Aviron Bayonnais, Philippe Tayeb s’est confié via le site officiel du club Basque au sujet de l’épidémie de Coronavirus qui touche la France.

Ce-dernier a évoqué la problématique autours du Top 14.

Philippe Tayeb précise notamment que l’Aviron Bayonnais ne vit pas hors du monde. Extrait:

« L’Aviron Bayonnais, comme l’ensemble des clubs du TOP 14, est confronté à une situation jamais connue par le passé : la pandémie de COVID-19.

Il est de mon devoir de Président mais aussi de citoyen de penser à protéger nos joueurs, notre staff, nos administratifs et les intérêts de notre club en prenant en compte les enjeux de santé publique qui nous font face.

Pour notre club, chaque recette de match est essentielle. Ce club est celui de ses supporters, d’un territoire, d’entrepreneurs qui travaillent tous au rayonnement du rugby dans notre région.

L’Aviron Bayonnais Rugby Pro ne vit pas hors du monde. Et la crainte légitime face à cette pandémie ne peut être prise à la légère. Nous avons un devoir de vous et nous protéger.

C’est pourquoi le lundi 16 mars 2020 lors de la prochaine réunion des présidents des clubs de rugby professionnels sous l’égide de la Ligue Nationale de Rugby, le dirigeant que je suis, agira au mieux des intérêts communs de l’Aviron Bayonnais et de ses supporters.

Deux solutions semblent se présenter à ce jour.

1/ Jouer les matches à huis clos jusqu’au 15 avril 2020. Ce choix impliquerait que nous disputions la rencontre du samedi 28 mars 2020 face au Racing92 dans un stade Jean-Dauger privé de ses supporters.

2/ Suspendre le championnat jusqu’au 15 avril 2020 et aménager le calendrier.

Les conditions de santé publique et plus particulièrement la santé des joueurs ainsi que la solidarité du monde du sport et du rugby guideront mes positions. Elles risquent d’être difficile à conjuguer car les recettes guichet et le soutien de nos supporters sont essentiels. Mais nous devons aussi voir plus loin que nos crampons et agir en dirigeants responsables.

Nous vous tiendrons informés dès que possible des évolutions de la situation. »