La tendance

Une montée en puissance après 80 minutes pleines contre le Racing-Métro qui ont gommé tous les signes d’inconstance manifestés jusque-là. La partition du champion de France en titre a rassuré et a redonné au Stade Toulousain les épaules carrées qui le font craindre de ses adversaires. De plus, contrairement à d’autres années, libérés des joutes de la Coupe d’Europe, les hommes de Guy Novès devraient pouvoir abattre les atouts fraîcheur et minutie puisqu’ils ont disposé de quinze jours pour préparer ce rendez-vous.

La composition d’équipe

Selon le vieil adage, Guy Novès a renouvelé sa confiance à l’équipe vainqueur du barrage. Florian Fritz, qui était pourtant au stage cette semaine, est toujours blessé. Dès lors, Yannick Jauzion et Gaël Fickou qui avaient brillé face aux Parisiens referont la paire. Devant, Vasil Kakovin est une nouvelle fois titulaire. Dès lors, le duel Steenkamp – Hayman n’aura toujours pas lieu, ou alors quelques minutes. Le Géorgien sera une nouvelle fois chargé de réaliser un travail de sape avant de laisser s’exprimer la puissance du Sud-Africain. Sur le banc, on retrouvera également la même composition avec cinq avants et trois-quarts (une charnière et David capable de couvrir le centre et l’aile).

Les clefs du match

La mêlée toulousaine qui avait pris le dessus en finale la saison dernière. Mais c’était sans Hayman remplacé par Kubriashvili qui affichait beaucoup de minutes au compteur. La puissance des avants pour casser la ligne et les plaquages adverses, un secteur où s’est épuisé Clermont. Les jambes de Mc Alister pour franchir et jouer dans le dos de la défense de Toulon. Les relances du triangle arrière qui avaient mis le feu au Stadium mais à qui, il avait manqué un peu de réussite. La patience et le réalisme face à un édifice qui défend beaucoup et n’a pas été beaucoup pénalisé en seconde période contre Clermont.

La Dépêche