Le manager du Rugby Club Toulonnais, Patrice Collazo s’est présenté en conférence de presse jeudi après-midi pour évoquer le match à venir contre Lyon, programmé ce samedi à 14h45.

Questionné sur la « mort » du RCT, le coach Varois a préféré en rire. Extrait:

« Le RCT est mort ? C’est Walking dead ? Un club ça ne meurt pas. Certains à l’intérieur du club peuvent mourir, mais je crois que l’institution continue. »

Lorsque des journalistes lui affirment que la saison Varoise est terminée, Patrice Collazo ironise. Extrait:

« J’ai mis le groupe en vacances ce soir et moi aussi. »

Il reprend ensuite son sérieux et explique ce que cette fin de saison va apporter au club. Extrait:

« Non, il reste sept matches à jouer lors de cette saison et on va les jouer. Il y a encore des choses à aller chercher sur le plan comptable. Peut-être pas au niveau d’une qualification, quoi que mathématiquement ce n’est pas encore impossible. Mais au niveau du groupe et des joueurs, il y a des choses à aller chercher. Pour moi, ça reste des choses positives. Des joueurs vont continuer à s’affirmer et à montrer de belles choses sur le terrain. Il y a des jeunes qui vont encore jouer et il y a des joueurs confirmés qui vont encore augmenter leur niveau de jeu. Il y a toujours quelque chose à aller chercher. Chaque match a un intérêt, surtout quand il y a des points en jeu. »

Avec cette fin de saison, il souhaite bien évidemment préparer la saison prochaine. Extrait:

« On va se concentrer sur nous car il n’y a plus que cela à faire. Avec le staff, on est focus sur l’équipe, sur les joueurs qui jouent et sur ceux que l’on doit faire progresser. Et même si on va essayer de préparer la saison prochaine, elle ne pourra se préparer que si dans l’immédiat on fait ce qu’il faut. »

Patrice Collazo rappelle également que le club est actuellement en reconstruction et que cela demande du temps. Extrait:

« Des clubs qui se construisent en six mois, je n’en connais pas. Citez-moi en un mais je n’en connais pas. Je ne suis pas une exception à la règle. Je suis comme tout le monde. OK ça prend du temps et certains mettent trois ou quatre ans avant d’être champions de France. J’espère qu’on aura des résultats un peu plus vite mais le groupe a besoin de temps. Le groupe va se renouveler et il y a des attentes nouvelles de la part du staff, des joueurs émergent. C’est ce qu’on peut appeler une reconstruction. »

Pour conclure, Patrice Collazo explique que faire jouer les jeunes n’est en aucun cas une décision par défaut comme certains peuvent le penser. Il veut faire émerger ces jeunes joueurs et a de grands espoirs en la saison prochaine. Extrait:

« Si on met les jeunes, ce n’est pas par défaut. On considère que sur cet instant T de la saison, ce sont eux qui méritent de jouer car ils apportent quelque chose. Ces joueurs sont encadrés par des joueurs d’expérience, par Raphaël Lakafia, Romain Taofifenua, Mamuka Gorogdze… Ils sont dans un cadre qui leur permet de s’exprimer. On aurait aimé qu’il y ait plus de résultats. On est un peu dans la difficulté. Mais se faire dans la difficulté, pour l’avenir, c’est du temps de gagner. Ce sont des joueurs qui emmagasinent à la vitesse grand V, et surtout à des postes clés. Si on veut trouver aujourd’hui un club de Top 14 qui joue avec un pilier gauche de 19 ans… qu’on me le dise mais je ne crois pas qu’il y en ait. Un pilier de 20 ans titulaire à droite non plus. Aujourd’hui ils sont là. Ils sont dans la difficulté car les résultats ne sont pas là. Mais par contre, j’ai hâte de voir leur niveau de jeu l’année prochaine à tous ces joueurs. Ils n’ont pas la science, ils sont en formation, mais ils sont encadrés par des joueurs qui leur permettent de jouer leur rugby. »