Le pari est gagné

Le pari est gagné

Le dimanche 25 septembre 2011 à 10:30 par David Demri

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Gagner et mettre fin à la disette questions essais ; telle était la double mission impartie aux Toulonnais, hier après-midi, face aux Parisiens du Stade Français.

Braqué sur cet objectif, Suta se met en lumière d’entrée.

Trente secondes de jeu à peine, la seconde ligne contre, suit et aplatit. Impossible d’entamer la rencontre aussi vite et bien. Les Toulonnais ont soif de rachat et font preuve d’une belle descente en ce début de partie généreuse. Ils ont faim d’essais. D’abord Smith en coin convertit un joli renversement initié par Bruno alors que par deux fois Loamanu se voit refuser deux réalisations pour un en-avant qui n’avait rien d’évident et un passage en touche. Dumora, plus heureux dans son jeu au pied que dans ses tentatives, touché à la cheville, est rapidement remplacé par Tillous-Borde. Cibray glisse à l’ouverture alors que Rokobaro, l’arrière parisien donne un coup de pied à suivre sur un renvoi hasardeux et pointe derrière la ligne. Suta, encore lui, parfaitement décalé par Armitage, très actif, double la mise. Il en est de même pour Smith qui intercepte une passe de Warwick sur Briatte.

Dernières minutes trop débridées

Entre une troisième ligne performante qui se propose partout et un Bastareaud perforant, Toulon, qui fait preuve d’une détermination de tous les instants, est à la fête. Conquérant, ce RCT-là fait plaisir à voir malgré quelques déchets inhérents au volume de jeu proposé. La réussite qui avait fui les Rouge et Noir depuis plus de 240 minutes est, cette fois, bien au rendez-vous. Le bonus offensif est dans la poche. Reste à le conserver.

À la reprise, les Toulonnais gardent la main sur le ballon. Les Parisiens bien trop laxistes en défense ne sont visiblement pas venus faire la guerre en province, à l’image d’un Kelleher bien effacé. Par moments, les joueurs du Stade Français semblent regarder les Varois. Ces derniers en profitent tel Rooney bien servi par l’intenable Smith. La cause est entendue. Le coaching bat à présent son plein, le jeune Munoz apparaît pour sa première en équipe Une. Toulon, le score acquis, défend sa ligne. Pour l’honneur, par fierté, par envie. Cette envie et ce réalisme retrouvés ont fait la – nette – différence même si les vingt dernières minutes ont été débridées.

Toulon bien replacé dans le haut du tableau doit s’en aller prendre une revanche à Montpellier dès vendredi et faire oublier un terrible « huitième » de finale de mai dernier.

Source Var Matin

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