Le médecin du Rugby Club Toulonnais, Jean-Jacques Raymond s’est confié dans les colonnes de Var-matin au sujet de son arrivée au RCT.

Ce-dernier affirme être totalement autonome sur ses décisions, dans le club. Extrait:

« Ce qui était important au début, c’est que je puisse exercer mon activité de médecin de façon extrêmement claire et indépendante. J’avais entendu beaucoup de choses avant de venir. Grosso modo on me disait: ce n’est pas le médecin qui décide qui joue et qui ne joue pas. Aujourd’hui, au club, j’ai les moyens de travailler et je suis totalement autonome sur mes décisions. »

Arrivé au RCT en janvier 2016, Jean-Jacques Raymond a effectué la transition durant six mois avant l’ancien médecin Pascale Lambrechts. Il affirme avoir déjà reçu la confiance des joueurs. Extrait:

« Cette période de transition nous a aussi permis de montrer comment on travaillait aux joueurs et du coup ils m’ont accordé leur confiance, ce qui est capital. Les joueurs sont demandeurs, disent aux coaches qu’ils sont en capacité de jouer, tiennent un autre discours avec le médical. C’est normal ! Nous, on travaille sur des éléments objectifs. Un joueur peut potentiellement jouer blessé s’il ne met pas en danger son intégrité physique et dès lors que l’on considère que sa santé n’est pas en danger. Quand on travaille dans un grand club ou avec des joueurs de classe mondiale, sur le plan médical, ça ouvre beaucoup de portes. Quand j’ai besoin d’un avis, je l’ai. Du coup, ça permet aussi d’améliorer la réponse et de faire de la qualité. Je suis également au RCT pour continuer à renforcer et à structurer le staff médical du club. »

La volonté du nouveau médecin du Rugby Club Toulonnais est de développer des liens avec les préparateurs physiques du club. Extrait:

« Il faut que l’on développe des liens avec les préparateurs physiques. Les chocs sont extrêmement violents et ils y a beaucoup de mécanismes inflammatoires à traiter. On s’aperçoit que les plannings sont démentiels. En cinq jours, il faut organiser la récup, les soins et les entraînements. On a donc besoin aujourd’hui de tous les moyens de récupération actifs comme la cryothérapie, la balnéo… On ne peut pas tout faire dans nos locaux. Mais on travaille avec d’autres structures sur l’extérieur. »

Depuis qu’il a intégré le club Varois, il avoue vivre des aventures humaines exceptionnelles. Extrait:

« Je prends cela saison après saison. Mais au-delà de mon métier, c’est vrai, je vis des aventures humaines absolument exceptionnelles. C’est extrêmement puissant, d’autant plus qu’on a un lien fort à partir du moment où une relation de confiance est établie. Le staff médical reste très important pour les joueurs qui, eux, sont de grands hommes. Et tout cela ne s’achète pas, ça se vit. »