Il y a un an, Christophe Dominici était retrouvé mort au Parc Saint-Cloud.

Le grand ami de Christophe Dominici, Franck Comba s’est confié dans l’émission Poulain Raffûte pour évoquer la disparition de Dominici.

Dans un premier temps, il se dit très heureux de la victoire des Bleus contre les Blacks.

Selon lui, Christophe Dominici en aurait été très fier. Extrait:

« Cette victoire du XV de France contre les Blacks, avec cette nouvelle génération à deux ans de la Coupe du monde, ça donne le rêve. On a le droit de rêver. Ils ont gagné la Nouvelle-Zélande avec 40 points. Ils n’ont jamais pris 40 points les Blacks. Et on a jamais gagné avec autant de points d’écart. Puis on a joué avec le French flair et Dominici aurait été fier. La plus belle victoire, c’est celle de 1999 pour la Coupe du monde. C’est contre les Blacks que Dominici a explosé. Puis c’était une Coupe du monde. Ce jour-là, il a construit sa légende avec son charisme. Tout s’est ensuite fait naturellement. Le petit blond qui marque contre les Blacks, c’est magique ! Il a construit sa notoriété ce jour-là ! Et l’équipe avait été fabuleuse aussi. »

Il précise que Christophe Dominici n’était pas forcément un exemple, mais il était très important au sein du groupe Parisien. Extrait:

« On avait été beaucoup critiqués par les médias et le rugby Français qui disaient qu’on était des mercenaires à aller à Paris avec le nouveau président Guazzini. On s’est resserré entre nous et la première année on est champions de France en 98. Tout a été naturel. Peut-être que les critiques nous ont renforcé naturellement. Domi avait tellement un charisme… On le suivait ! Il n’était pas tout le temps là, mais on l’écoutait quand il faisait ses gueulantes. Ce n’était pas l’exemple car des fois il arrivait en retard. Il n’était pas exemplaire, mais tellement important ! Il n’y en a pas beaucoup de personnes comme ça dans la vie. Tu en as un sur mille par exemple, dans tous les sports, qui te marquent comme ça. Domi a marqué sportivement et le personnage marque dans la vie de tous les jours. C’est Domi ça !

Il avait ce truc en plus qui était naturel. Il en jouait un peu aussi (rire). Mais c’était important pour Domi. C’était lui. Il pouvait porter beaucoup de choses lourdes sur ses épaules. C’est pour ça qu’il était important que tout le monde l’apprécie. Il aimait se sentir aimé. On a tous besoin de ça. Domi, c’était très important pour lui. Il faisait tout pour se faire remarquer et qu’on l’aime. »

Il se remémore de ses années passées au Stade-Français Paris avec Dominici. Extrait:

« Domi avait la chance de jouer arrière ou ailier. Au rugby d’aujourd’hui, on peut encore s’en sortir avec des physique comme nous, à la mêlée ou à l’aile. Mais au centre, mon corps a subi à un moment donné. C’était très difficile bien sûr. Mais merci maman et papa qui m’ont fait comme ça. Je n’étais jamais blessé, j’avais une bonne hygiène de vie. Je n’étais jamais blessé et pourtant au contact, c’était très difficile. Mais on était visés avec Domi car on était de petits gabarits. Et finalement, ils se sont trompés. Mais on était souvent visés car on était de petits gabarits et finalement c’était notre force. J’étais plus doué en défense que dans un autre domaine. Mon point fort, c’était la défense. Il fallait prouver qu’on pouvait réussir à rivaliser avec des mecs en face à 30 ou 40 kilos de plus que nous. On était un peu barjots. »

Pour conclure, Franck Comba envoie un message émouvant à Christophe Dominici. Extrait:

« Repose toi mon ami, je t’aime. »