Le Midi Olympique stupéfait par les choix effectués par le staff Toulonnais
Le Midi Olympique stupéfait par les choix effectués par le staff Toulonnais
Le mardi 16 mai 2023 à 10:14 par David Demri
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Dans son édition de lundi, le Midi Olympique est revenu sur le choix presque insensé effectué par le staff du Rugby Club Toulonnais au moment de défier le Racing 92 au Havre.
En déficit au niveau du quota JIFF, le staff Toulonnais a été contraint d’aligner un maximum de JIFF contre le Racing 92 pour éviter une sanction.
Forcément, c’est une équipe largement remaniée qui a défié le Racing car le RCT était privé de ses principaux joueurs étrangers.
Le journaliste du Midi Olympique, Marc Duzan n’a pas manqué d’exprimer sa grande incompréhension.
A lire ci-dessous :
« On aurait voulu voir la tronche d’Eric Bayle, le monsieur rugby de Canal +, lorsque la composition d’équipe du RCT est tombée. On aurait voulu être dans la tête des diffuseurs du Top 14 au moment où ceux-ci se demandaient comment s’y prendraient-ils, in fine, pour vendre un match soudainement devenu invendable. Où donc étaient passés Cheslin Kolbe, Dan Biggar, Dany Priso, Sergio Parisse, Brian Alainu’uese, Baptiste Serin, Waisea, Jiuta Wainiqolo ou Duncan Paia’aua? Au repos, tiens ! Parce que le RCT étant gravement à la bourre vis-à-vis du règlement Jiff (qui prévoit d’aligner seize joueurs sélectionnables en moyenne par saison), Franck Azéma et Pierre Mignoni n’avaient pas eu d’autre choix que d’aligner au stade Océane des seconds couteaux, des sans-grade ou des « jeunes qui n’en veulent », nommez-les comme vous voudrez. Sauf qu’à moins de suivre l’actualité du RCT au quotidien, le profane n’avait que rarement entendu les noms de Matteo Le Corvec, Marius Domon, Jules Coulon, Atila Septar, Jules Danglot ou Adrien Warion, jeunes gens au temps de jeu famélique en Top 14, depuis le début de saison…
Convenez donc qu’il y avait quelque chose d’irréel, d’absurde même, dans cette composition d’équipe toulonnaise qui jouait pourtant au Havre l’une de ses dernières chances de qualification pour les phases finales du championnat. Comment Toulon avait-il pu se retrouver dans une telle nasse à deux journées du terme de la phase régulière ? Et pour aller plus loin, quel était le risque d’aligner toutes les stars étrangères de l’effectif ? On parle ici d’une sanction loin d’être insurmontable, de six unités amputées à la saison prochaine. Et après tout, on avait déjà vu pire : la Juventus de Turin conduite par Didier Deschamps avait su, en 2006, remonter dix-sept points de pénalité l’année où la vieille dame remonta en Série A.
On aurait voulu voir la tronche d’Eric Bayle, le monsieur rugby de Canal +, lorsque la composition d’équipe du RCT est tombée. On aurait voulu être dans la tête des diffuseurs du Top 14 au moment où ceux-ci se demandaient comment s’y prendraient-ils, in fine, pour vendre un match soudainement devenu invendable. Où donc étaient passés Cheslin Kolbe, Dan Biggar, Dany Priso, Sergio Parisse, Brian Alainu’uese, Baptiste Serin, Waisea, Jiuta Wainiqolo ou Duncan Paia’aua? Au repos, tiens ! Parce que le RCT étant gravement à la bourre vis-à-vis du règlement Jiff (qui prévoit d’aligner seize joueurs sélectionnables en moyenne par saison), Franck Azéma et Pierre Mignoni n’avaient pas eu d’autre choix que d’aligner au stade Océane des seconds couteaux, des sans-grade ou des « jeunes qui n’en veulent », nommez-les comme vous voudrez. Sauf qu’à moins de suivre l’actualité du RCT au quotidien, le profane n’avait que rarement entendu les noms de Matteo Le Corvec, Marius Domon, Jules Coulon, Atila Septar, Jules Danglot ou Adrien Warion, jeunes gens au temps de jeu famélique en Top 14, depuis le début de saison…
Convenez donc qu’il y avait quelque chose d’irréel, d’absurde même, dans cette composition d’équipe toulonnaise qui jouait pourtant au Havre l’une de ses dernières chances de qualification pour les phases finales du championnat. Comment Toulon avait-il pu se retrouver dans une telle nasse à deux journées du terme de la phase régulière ? Et pour aller plus loin, quel était le risque d’aligner toutes les stars étrangères de l’effectif ? On parle ici d’une sanction loin d’être insurmontable, de six unités amputées à la saison prochaine. Et après tout, on avait déjà vu pire : la Juventus de Turin conduite par Didier Deschamps avait su, en 2006, remonter dix-sept points de pénalité l’année où la vieille dame remonta en Série A. »
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