Dans son édition de lundi, le Midi Olympique dévoile sa lettre envoyée au père Noël.

Dans l’article ci-dessous, le bi-hebdomadaire a rédigé un souhait avec « humour ».

Ainsi, le Midi Olympique rêve que le président Varois Mourad Boudjellal conserve enfin son entraîneur. Extrait:

On dit toujours que les contraires s’attirent. Pour le coup, le duo Boudjellal – Collazo devrait être fusionnel, et pour de longues années ! C’est tout le mal que l’on souhaite au RCT, qui n’a plus rien gagné depuis 2015. Après Laporte, Toulon est devenu une machine à broyer les staff et les hommes. Dominguez, Ford, Cockerill et Galthié côté managers en deux saisons se sont succédé à la tête de l’équipe ; chez les adjoints Meehan, Delmas, Landreau, Edmonds et très bientôt Dal Maso. Mourad Boudjellal a coupé pas mal de têtes. Et pourtant, au départ, il était systématiquement convaincu d’avoir fait le bon choix… Même avec Dominguez qui débutait sa carrière… Qu’adviendra-t-il de Patrice Collazo ? Lui qui ne connaît pas, pour le moins, des débuts tonitruants ! Bien qu’il n’en soit pas proche, Collazo, a restauré une certaine autorité qui avait disparu depuis des lustres – en clair depuis le départ de Laporte. Si au niveau des résultats sportifs, ou même du contenu des matchs, la patte Collazo n’est pas encore très visible, dorénavant tout le monde tire dans le même sens : celui décidé par Collazo. Si Toulon parvient à se maintenir, alors ses supporters pourraient commencer à croire en nouveau au Père Noël. Boudjellal et Collazo ont déjà amorcé pour l’an prochain un recrutement quatre étoiles.

Or le dernier coach qui avait voix au chapitre en matière de recrutement, est resté en poste cinq saisons, a disputé huit finales pour quatre titres… L’air du Var n’a pas seulement transformé Boudjellal. Patrice Collazo lui même n’est plus le même depuis son arrivée au RCT. Le manager est apaisé. En 2019, il a même décidé de ne plus «bluffer» avec les compositions d’équipe et de respecter tous les rendez-vous médiatiques imposés par la LNR. Surprise du chef, en avril prochain, il répondra même positivement à notre demande d’interview jusqu’ici régulièrement rejetée…

«Cette fois, j’ai des choses à dire» nous a-t-il prévenu au téléphone. Collazo n’élude aucune question. A l’image de Georges Marchais, l’ex-secrétaire général du PCF de 1972 à 1994, lors d’une interview mémorable face à Alain Duhamel, il est venu avec ses réponses. Malgré quelques sourcils froncés, il s’en tire avec les honneurs et défend son bilan, son projet et ses joueurs avec ferveur « Ça va, vous êtes content ? Profitez-en car je ne le referai pas tous les jours ! » Dommage, il y a tant à dire. Des paroles aux actes, Toulon sera toujours plus différent en 2019.