Comme révélé ces derniers jours, le deuxième ou troisième ligne international Géorgien, Mamuka Gorgodze va mettre un terme à sa carrière.

Ce-dernier aurait apprécié de poursuivre son aventure avec le Rugby Club Toulonnais pour une ultime saison. Mais en raison de la crise financière qui frappe le rugby Français, les dirigeants du XV de la Rade ne pourront pas répondre favorablement à la demande de Mamuka Gorgodze.

Cette semaine, Mamuka Gorgodze a adressé une lettre d’adieu à l’association de supporters des Fadas dont il a été le parrain pendant de nombreuses années.

Voici le message du puissant joueur Toulonnais envoyé aux Fadas :

« Amis Fadas, 

Voilà, l’aventure Toulonnaise arrive à son terme. Certes la manière n’est pas telle que je l’avais espérée, mais j’ai tant de souvenirs qui m’aideront à ne jamais vous oublier. Vous m’avez accueilli avec tant de ferveur, tant de soutiens, tant d’encouragements. Je ne comprenais pas pourquoi vous m’aviez choisi comme parrain jusqu’à ce qu’il me soit expliqué que vous aimiez par-dessus tout, les combattants et que votre premier parrain en était un fameux. C’est pour moi un magnifique compliment et je vous en remercie du fond du cœur.

Les images qui me viennent sont celles de vos accueils dans vos lieux de vie, la courte mais précieuse visite à Cotignac qui m’a tant rappelé mon pays, la joie de vous rejoindre en tribune avec quelques co-équipiers, les inaugurations toujours très conviviales dans cette belle ville de Toulon, et tout ce que je pourrai ajouter.

J’ai eu le privilège de côtoyer de grands joueurs, de bons managers, de bons supporters et surtout le bonheur d’être l’un des vôtres ainsi que l’honneur de porter les couleurs de la Géorgie sur tous les terrains du monde. Les déceptions, les grandes joies, et le Rugby Club Toulonnais m’en a apportées, font partie de la vie d’un sportif, mais se savoir apprécié en tant qu’homme est le plus grand des honneurs et vous m’en avez fait cadeau. Ma vie va prendre un autre visage en Géorgie. Qui ne serait pas heureux de retrouver son pays ? Vous allez me manquer amis Fadas.

Mamuka GORDGOZE »