Le manager de Vannes exprime ses craintes : « Il ne faudrait pas que la Rabine devienne l’endroit où il faut prendre des points… »
Le manager de Vannes exprime ses craintes : « Il ne faudrait pas que la Rabine devienne l’endroit où il faut prendre des points… »
Le mardi 27 août 2024 à 11:06 par David Demri
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Jean-Noël Spitzer va entamer sa 20ème saison en tant que manager du club de Vannes.
Et cette fois-ci, ça ne sera pas en Pro D2 mais en Top 14 !
Interrogé via Midi Olympique, le technicien de Vannes indique avoir toujours une forte envie de performer avec le club Breton. Extrait:
Oui, oui, oui. Même si l’âge se fait sentir sur certaines séances d’entraînement et que les déplacements marquent un peu plus. Autrement, il y a toujours l’envie. J’ai le sentiment que tout a bougé autour de moi, donc je n’ai pas le sentiment d’être dans le même cycle.
On a un public qui est à la fois bienveillant avec son équipe et respectueux avec l’adversaire. Souvent, je trouve les supporters chaleureux mais aussi drôles, il y a une fête autour du match de rugby, ça c’est bien.
Il n’attend qu’une seule chose : la réception du Stade-Toulousain au Stade de la Rabine, à l’occasion de la première journée du Top 14. Extrait:
C’est le plus gros championnat au monde en rugby, voilà. On pourra en discuter sur le jeu qui est pratiqué mais ça reste quand même économiquement les plus gros effectifs, la densité est folle. 50 % des meilleurs joueurs au monde sont dans ce championnat et puis, ça reste le Stade toulousain qui va se présenter à nous. C’est la référence absolue.
Au-delà de l’équipe, c’est le club que représente le Stade toulousain. Ses infrastructures, sa politique de formation, les résultats de ses jeunes, tout ça est assez remarquable. Donc, pour un premier match, il y aura de la pression mais à l’instant où je vous parle, je ne sais pas comment qualifier ce qui prédominera. Mais ce n’est pas le mot pression qui ressort.
Il l’affirme : Vannes va jouer le maintien, rien de plus. Extrait:
Nous, au mieux, on joue le maintien. Voilà. Même la treizième place, on signerait maintenant. On va batailler mais peut être qu’on ne sera pas au niveau de la compétition. Les exemples de promus déçus ne manquent pas, vous le savez bien. Cette réalité on l’a dans coin de nos têtes, c’est arrivé à d’autres… La vraie question est de savoir si on va être au niveau, pour accrocher un maintien qui peut passer par la douzième place du classement, comme par la treizième.
Pour conclure, le manager de Vannes confirme s’attendre à une saison très difficile. Extrait:
Il ne faudrait pas que la Rabine devienne l’endroit où il faut prendre des points. On sait qu’on vivra des moments difficiles, qu’on n’a jamais vécus en Pro D2 ; à l’extérieur oui, mais jamais à la maison. Donc c’est une possibilité. Mais dans tous les cas, il faudra savoir rebondir après les difficultés, faire preuve de résilience.
En fait, j’ai envie de leur dire : « Bienvenue. On est content de vous accueillir et il faut vraiment que ce soient des matchs de Top 14. On espère que le résultat nous sera favorable à la fin mais, en tout cas, il faudra que ce soit une fête pour tout le monde. »
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Super état d’esprit. Il peut servir d’exemple.
Oui en tout point daccord avec toi l’analyse est juste lucide et clairvoyante il sait où il met les pied. On leur souhaite le meilleur mais la dure loi du sport decidera