Le CA Brive a failli créer la sensation sur la pelouse du Stade-Toulousain, ce samedi après-midi à Ernest-Wallon à l’occasion de la 18ème journée du Top 14.

D’ailleurs, les Corréziens étaient devant au score à la 53ème minute de jeu… avant de craquer et d’encaisser deux essais de pénalité coup sur coup et d’écoper de deux cartons jaunes.

Au final, les Toulousains se sont imposés avec le point de bonus offensif sur le score de 42 à 17.

Interrogé en conférence de presse à l’issue de la rencontre, le manager Briviste Jérémy Davidson n’a pas manqué de pester contre l’arbitrage.

Il se demande si son équipe dérange en Top 14. Extrait:

« Bien sûr, je ne veux pas parler de l’arbitrage parce que ce n’est pas notre façon de faire mais 16 pénalités contre 8, 3 cartons jaune à 0 et 2 essais de pénalité contre nous. On menait à la 53ème, je ne sais pas si on dérange les gens. Finir sur un score comme ça c’est lourd. »

Pour le coach Corrézien, l’arbitre a été extrêmement sévère avec son équipe. Extrait:

« Les chiffres parlent d’eux-mêmes donc je vous laisse prendre vos propres décisions là-dessus. Mais à la 53ème minute on était devant, je pense qu’on avait mis les ingrédients nécessaires pour rivaliser face à une grosse équipe de notre championnat. J’ai trouvé très facile de nous infliger ces essais de pénalité qui les ont mis devant au score. On va travailler pour revenir. Nous avons aussi notre part de responsabilité. Il va falloir peaufiner la défense pour être meilleur en fin de match. Quand on prend 3 cartons jaunes contre Toulouse cela rend la tâche très difficile. J’ai trouvé un peu facile la façon dont on leur a accordé les deux essais de pénalité pour les mettre devant au score. Bien sûr, tout n’a pas été parfait de notre côté, on peut être bien meilleur en défense, mais quand tu prends trois cartons jaunes contre Toulouse, ça rend la tâche très difficile. »

Jérémy Davidson est extrêmement frustré et très en colère. Extrait:

« Après, on a fait des mauvais choix en touche, ce qui nous a empêché d’avoir de bonnes opportunités et d’être dans une position encore plus favorable au score à un moment donné. Il y a eu du positif, mais je suis très en colère, très frustré. C’est dur de terminer le match de cette façon. Après un match comme ça, la frustration ne passera pas tout de suite. Il faudra attendre le prochain match à la maison pour l’effacer. Je pense aussi à ce coup de pied dans les 22 mètres toulousains où Kolbe a carrément les pieds en touche avant de relancer un mouvement qui se terminera par un essai contre nous. Franchement, ça fait cher. »

«