Le Biarritz Olympique a pris une sacrée claque contre l’Aviron Bayonnais, ce samedi à Aguilera, dans le cadre d’un match amical de présaison (5-42).

Interrogé via Midi Olympique, le manager de Biarritz, Boris Bouharaoua a réagi.

Il souhaite retenir le positif dans un premier temps. Extrait:

Nous avons surfé sur la notion de combat, comme face à Dax. Je tire un grand coup de chapeau aux joueurs, qui ont été très combatifs. C’est l’image de notre équipe. Je veux vraiment que ce soit notre fonds de commerce, toute l’année. Il faut qu’on soit l’équipe la plus agressive à chaque fois. Pour ça, les garçons ont mis les ingrédients. Il suffit de voir les trente premières minutes. Nous avons mis beaucoup d’avancée, avons gagné les espaces et il y a eu, aussi, de gros plaquages. Je suis plutôt satisfait de la combativité des joueurs.

Il explique pourquoi son équipe a finalement craqué. Extrait:

Le rugby, c’est une histoire de précision. Si on manque de précision sur un ou deux gestes techniques, on se fait sanctionner directement. C’est ce qui s’est passé contre une grosse équipe de Bayonne. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. Il y a deux plaquages un peu hauts, un qui n’est pas terminé et ça s’engouffre dans la défense. Derrière, ça va vite. C’est un rappel de précision.

Si on veut gagner des matchs face aux grosses équipes, il va falloir être très précis. Ce soir, il nous a manqué de la précision. Même si on aurait pu jouer plus au pied avec les conditions, on s’est engagé fort. Sur le rugby, tout est intéressant. Maintenant, il va falloir progresser sur la précision des gestes techniques, qu’ils soient défensifs ou offensifs.

Il l’affirme : une idée d’équipe commence à se dégager suite à ce match amical contre Bayonne. Extrait:

Évidemment, on a des idées par rapport au quinze de la semaine prochaine. Maintenant, on voulait vraiment se servir de ces deux matchs pour construire. C’est sûr qu’il y aura un quinze titulaire face à Valence, mais ça ne m’intéresse pas. Ce qui m’intéresse, ce sont les cinquante joueurs. Ce n’est pas de la langue de bois. Oui, 23 joueurs vont affronter Valence, 23 autres iront à Béziers et, chaque week-end, il faudra qu’on construise l’équipe la plus compétitive.

Pour ça, on veut se servir de tous les joueurs qui répondent aux critères. Pour tenir une saison de Pro D2, il faut faire confiance à tout le monde et on le fera. L’équipe qui affrontera Valence ne ressemblera pas forcément à celle qui a commencé contre Bayonne.

Pour conclure, Boris Bouharaoua a évoqué la folle ambiance qui régnait à Aguilera pour cette rencontre amicale. Extrait:

C’était génial ! On a besoin de nos supporters, du stade Aguiléra. Ils sont venus en nombre, je les en remercie. Si on parle de l’aspect affectif, c’est extraordinaire de voir ces deux clubs qui ramènent, sur un match amical, plus de 10 000 personnes dans le stade. Il y a des passionnés de rugby au Pays basque. Je le savais déjà, mais c’est confirmé.