Dimanche, le Stade-Toulousain s’est imposé avec le bonus offensif contre les Anglais de Bath, dans le cadre de la 4ème journée de la Champions Cup.

Au cours de cette rencontre, l’ailier ou centre Toulousain Dimitri Delibes s’est sérieusement blessé à une épaule.

Alors qu’il tentait de protéger un ruck, le trois-quarts Toulousain a violemment été déblayé par un joueur Anglais au niveau de l’épaule.

Dimitri Delibes s’est immédiatement effondré en se tenant l’épaule et le bras.

Selon Ugo Mola, il souffre d’une luxation de l’épaule et sera écarté des terrains pendant trois à quatre mois.

Le technicien Toulousain n’a d’ailleurs pas compris que l’arbitre ait décidé de siffler une simple pénalité. Extrait:

« Sincèrement, le jugement paraît incompréhensible quand on voit l’action. »

Pourtant, lors de son échange avec l’arbitre vidéo, Andrew Brace a immédiatement annoncé qu’il allait sortir un carton jaune pour jeu déloyal. Extrait:

« C’est du jeu déloyal évident. C’est clairement un carton jaune. »

Finalement il n’en sera rien.

Et pour cause, son assistant révèle une information qui va changer la donne. Extrait:

« Il faut considérer que le 7 bleu saute par-dessus un Toulousain au sol. Cela affecte possiblement sa capacité à utiliser ses bras pour le déblayage. »

Actu Rugby a décidé de contacter des arbitres du Top 14 pour analyser cette action.

L’un d’entre eux s’est confié. Extrait:

« Ce n’est pas évident. Un temps, tu as l’impression qu’il va directement sur la nuque. Après, on semble voir que c’est l’épaule, c’est pour ça que Delibes sort en se tenant le bras et l’épaule. L’arbitre assistant est dans son rôle. S’il y a un facteur à prendre en compte, et que l’arbitre central semble ne pas avoir vu, il a le devoir de lui signaler. La prise de décision, c’est un travail d’équipe, une vraie coopération. Les spectateurs doivent bien avoir cela en tête. Certes, la décision finale est prise par l’arbitre central, mais tout le monde participe à l’analyse de la situation et contribue à la réflexion.

On juge le geste, on ne juge pas s’il y a blessure derrière. »