Le jeune deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais, Corentin Mézou a joué son premier match avec le club Varois samedi dernier contre le Stade-Français Paris.

Interrogé à l’issue de la rencontre via le site officiel du RCT, Corentin Mézou est revenu sur cette grande première avec l’équipe professionnelle.

Il exprime sa joie mais également le stress qu’il a ressenti juste avant le match.

A lire ci-dessous :

« Le projet de Toulon m’a beaucoup intéressé. Tout me plait : la grosse culture du club avec des supporters qui sont à fond derrière le club et c’est un club historique avec beaucoup de titres. C’est pour ça que je suis venu ici. J’ai commencé le rugby à assez tard donc je ne connaissais pas trop le club. C’est en grandissant que j’ai compris que c’était un gros club avec une grosse culture autour du combat. Venir ici, c’était quelque chose étant donné les grands joueurs qui sont passés ici et c’est très excitant car tu as juste envie de progresser tous les jours et apprendre à leurs côtés.

Pierre Mignoni m’avait parlé une semaine avant le match pour me dire que j’allais être dans le groupe. J’étais très excité lors de l’annonce de l’équipe. Je ne réalisais pas encore que j’allais jouer mais c’était un moment extraordinaire et j’avais beaucoup d’excitation, du stress aussi mais j’avais hâte de jouer ce premier match.

On m’a toujours dit de ne pas me mettre de pression et de prendre ce match comme les autres. Il fallait juste que je mette les ingrédients car j’étais encadrés de grands joueurs. Tout le monde m’a beaucoup rassuré et ça m’a permis de relâcher. Quand je tournais la tête, j’étais en confiance avec tous les mecs autour de moi.

Au début je ne réalisais pas trop, mais le fait de regarder le match, tu réalises que tu as joué avec cette grande équipe de Toulon. Ce sont des moments gravés avec tous les mecs que j’avais autour de moi. Ca m’a fait bizarre de me voir sous cette équipe avec tous ces joueurs. Des mecs comme Baptiste, Charles et David. Je les regardais quand j’étais jeune et jouer avec ce sont des moments magiques. 

Je me suis senti bien. Tout ce qui est contact et rythme c’est un cran au-dessus par rapport aux U20. Il faut bien travailler physiquement pour être prêt sur le terrain et rivaliser face aux autres joueurs. »