Le gros règlement de compte entre Le Figaro et Christophe Urios
Le gros règlement de compte entre Le Figaro et Christophe Urios
Le samedi 29 mars 2025 à 11:21 par David Demri
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Le club de Clermont connait une saison encore très délicate.
Les Auvergnats n’arrivent pas à accrocher le wagon du top 6 et pourraient une fois de plus passer à la trappe en fin de saison.
Jeudi, Le Figaro a publié un long article pour expliquer la longue et lente chute de l’ASM.
Dans cet article, le journal a repris des propos de Christophe Urios, remontant à quatre mois.
Dans ces propos, Christophe Urios réglait ses comptes avec certains supporters Clermontois qui réclamaient son départ. Extrait:
«Non, ce n’était pas évident. J’ai lu dans la presse, quand je suis arrivé, que certains joueurs étaient contre le départ de Jono Gibbes. Ils ne voulaient pas être dérangés… Quand tu dis aux gens la vérité qui a longtemps été cachée, ça ne fait pas plaisir. Après, tu peux t’épancher sur les réseaux sociaux, comme certains l’ont fait, et faire des pétitions, comme quand j’ai prolongé. Mais ce sont des lâches, c’est un peu le problème de notre société. C’est mon travail qui va faire taire les gens, je n’ai rien à dire à ces lâches. La seule chose qui vaille, c’est mon travail et les résultats.»
En reprenant ces propos, Le Figaro voulait rappeler que l’accueil qu’a reçu Christophe Urios à Clermont n’a jamais été chaleureux.
En conférence de presse, Christophe Urios a pesté contre Le Figaro, précisant que le journal ressortait des déclarations remontant à quatre mois. Extrait:
«Je veux rebondir sur un truc, qui me semble important de préciser parce que je veux bien tout accepter, mais je ne veux pas que l’on colporte des choses que je n’ai pas dites. Il y a eu un article dans le Figaro, vieux de 4 mois (3 en réalité, le 18 décembre dernier, NDLR) où je dis qu’il y a des lâches, que ci, que là… C’était très ciblé sur une personne en particulier qui a craché sur moi sur les réseaux sociaux, mais c’était il y a 4 ou 5 mois ! Je n’ai jamais dit cela aujourd’hui.»
En cette fin de semaine, Le Figaro se défend et ne manque pas de recadrer le manager Clermontois.
A lire ci-dessous :
« À l’époque de l’interview, l’ASM était 3e au classement, elle est désormais 9e et les phases finales s’éloignent après cinq revers de rang en Top 14. Pas sûr qu’il y ait du mieux…
Mais le manager clermontois avance que «les supporters sont au cœur du projet et je veux qu’ils soient au cœur du projet. Jamais de ma vie je n’ai fonctionné comme ça jamais ! Tous les mois, nous avons des rassemblements avec eux, tous les mois, ils rencontrent des joueurs blessés, des personnes du staff, personne ne le fait. Je ne le fais pas pour m’amuser. Je le fais parce que j’y crois.»
D’aucuns diront qu’il s’agit d’une opération de communication pour avoir la paix. Des articles ont d’ailleurs été publiés pour relater ces échanges avec les supporters, en présence de journalistes triés sur le volet.
Et le technicien de poursuivre : «Quand j’entends dire que je traite, moi, nos supporters de lâches, franchement c’est impensable ! Les supporters sont au cœur du projet, ils sont sûrement, aujourd’hui dans le projet sportif, les meilleurs ! Bien meilleurs que nous donc entendre dire ça : c’est pas bien… mais j’aurai le temps de régler les choses !»
C’est noté. Mais il faudrait d’abord régler les problèmes d’une équipe en pleine dégringolade, avant d’utiliser la vieille ficelle populiste de rendre les médias responsables. Traditionnel contre-feu pour masquer une situation sportive dans l’impasse. Chacun son métier, les vaches seront bien gardées. »
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Critiquer un média, c’est être populiste… N’importe quoi. Un média qui va bien est un média qui accepte les critiques au contraire. Dire qu’une critique n’est pas justifiée, c’est une chose, discréditer une personne pour éteindre une critique en est une autre.
Les médias sont là pour faire du buz ils en ont rien à foutre de salir des gens pour vendre leur torchon