Le gros coup de gueule du président Palois après l’humiliation de ses joueurs à Toulouse
Le gros coup de gueule du président Palois après l’humiliation de ses joueurs à Toulouse
Le samedi 4 mai 2019 à 19:55 par David Demri
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Le président de la Section Paloise, Bernard Pontneau s’est confié via le quotidien Sud-Ouest à l’issue de la déculottée de son équipe contre le Stade-Toulousain, ce samedi après-midi (83-6).
Ce-dernier explique vivre un cauchemar. Extrait:
« Je pense que tout le monde a des sentiments forts et cauchemardesques. Ma première réflexion est qu’on avait mis l’accent sur les matchs contre le Racing et Grenoble. Je ne veux pas blâmer les jeunes qui étaient sur le terrain parce que malheureusement, il faut en passer par-là, même s’il y a un sentiment de honte. Ça coûte cher mais j’espère qu’ils ont appris. C’est important aussi. Certains se sont étonnés de l’équipe qu’on a alignée, mais on a présenté l’équipe qu’on pouvait dans le sens où il y avait encore pas mal de blessés. C’est un peu le drame de la saison. »
Il précise que certains joueurs vont « foutre le camp ». Cependant, il ne souhaite pas régler les comptes sur la place publique. Extrait:
« Bien sûr que ça nous interpelle, ça n’interpelle pas seulement le public. Le président aussi. Mais je fais quoi, je monte la guillotine et je coupe des têtes en place publique ? Certains vont foutre le camp, qu’ils s’en aillent. Les autres, on travaillera avec, ils ont peut-être progressé sur un match comme ça. Ils ont vu un référentiel. Il y a deux ans, Toulouse était en bas du classement, cette saison ils battent tout le monde. Peut-être que c’est un exemple, je suis dans la projection. Mais beaucoup de gens sur le terrain aujourd’hui (samedi) ne le seront pas contre Grenoble. Les règlements de compte se feront en famille. Certains, je ne vais pas les pleurer. Il ne faut pas parler de coup de balai, il n’y a pas de scandale. On ne renouvelle pas certains joueurs et ils vont partir, tant mieux. Pour d’autres, on verra. Je parle rarement à chaud, mais parfois, il faut savoir dire les choses. »
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