Le coup de gueule de Yannick Bru : « Jouer sous 40 degrés à l’ombre après un voyage de 20 heures… »

Le coup de gueule de Yannick Bru : « Jouer sous 40 degrés à l’ombre après un voyage de 20 heures… »

Le lundi 18 décembre 2023 à 17:49 par David Demri

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Ce samedi, Bordeaux-Bègles s’est largement imposé à domicile contre les Anglais de Bristol à l’occasion de la deuxième journée de la Champions Cup.

Interrogé via Midi Olympique, le manager de l’UBB, Yannick Bru a exprimé sa satisfaction. Extrait:

Oui je suis content. On prend dix points sur ces deux premières semaines, c’est très bien. On sait que le printemps se joue sur quatre matchs, on en a remporté deux. Je suis satisfait de l’ensemble de cette période européenne. Après, si l’on rentre dans le détail de ce match, il y a eu plein de moments où nous n’avons pas évolué à notre plein potentiel. Mais l’essentiel est acquis.

On voulait être compétitifs. Avec le potentiel affiché de cette équipe et notre façon d’aborder le rugby… La Champions Cup est une compétition positive et dynamique, on se doit à l’UBB de la disputer à fond parce qu’elle nous correspond bien. »

Il est très satisfait de l’attaque de son équipe. Extrait:

Cela fait un moment que nos schémas offensifs prennent forme et que l’on prend du plaisir à attaquer sur le terrain. Je dirais depuis la réception de Montpellier. On a vu ce qu’on a envie d’être au niveau de notre jeu d’attaque mais il n’y a pas que ça. On est sur le chemin. Encore une fois, nous n’avons pas tout le temps joué à quinze aujourd’hui, ni à notre meilleur potentiel. Il y a plein de choses à améliorer. Ce que je retiens, c’est ce niveau de confiance qui commence à se construire autour de notre système, notre fonctionnement, autour des joueurs… Ça, c’est vraiment très positif.

Aussi, il affirme vouloir faire tourner sa charnière qui enchaîne, avant qu’elle ne se blesse. Extrait:

Incontestablement. Paul Abadie s’est blessé cette semaine, on voulait lui donner du temps de jeu aujourd’hui. Notre charnière est arrivée tardivement à cause de la Coupe du monde et c’est un maillon essentiel dans la mise en place de notre jeu. On est donc obligé de les mettre souvent sur le terrain pour créer des automatismes. On sait qu’il faut aussi les préserver, il faut qu’on trouve le bon moment pour le faire. C’est surtout au poste de neuf que le problème se pose puisqu’on a perdu Paul Abadie et que Yann Lesgourgues est blessé de longue date. Il faut se poser la question.

Il savoure les quatre victoires consécutives de son équipe. Extrait:

C’est une progression. Je n’oublie pas qu’on a perdu des matchs de peu, dont certains qui ont été difficiles à avaler. Et on en a remporté d’autres qu’on aurait pu gagner, notamment à Oyonnax. Quelque part, on n’a rien volé. La dynamique est avec nous. Mais comme je l’ai dit aux joueurs avant le match, on sait d’où l’on vient, ce qu’on doit encore améliorer… On reste très lucides.

Je sens la confiance des joueurs. Dans notre fonctionnement, notre système. Ils savent qu’en fournissant certains efforts, on arrive à respecter l’ADN de ce club. C’est une première étape, mais maintenant il en reste beaucoup. On ne fait pas les marioles, mais on sait qu’on peut embêter pas mal de monde.

Pour conclure, il évoque les deux prochains matches Européens à venir contre les Saracens puis un périlleux déplacement en Afrique du Sud pour y affronter les Bulls.

Yannick Bru avoue avoir du mal à comprendre que l’EPCR ait décidé d’organiser un tel match. Il s’explique. Extrait:

« On sait qu’on aura une réception à haut risque des Saracens, suivi d’un match qui défie l’entendement puisque six jours après, un samedi à 14 heures, on affrontera les Bulls de Pretoria sous 40 degrés à l’ombre après un voyage de 20 heures. Là, je vous avouerai que j’ai du mal à comprendre l’organisation logistique de cette compétition. Mais bon, on va le faire et j’espère qu’on ira jouer à Pretoria quelque chose de sympa. »

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