Ce samedi après-midi, le Stade-Français Paris s’est largement imposé à domicile contre le CA Brive à l’occasion de la huitième journée du Top 14.

Au cours de la rencontre, le troisième ligne Parisien Sekou Macalou a effectué un gros raté dans l’en-but Briviste en laissant échapper le ballon au moment d’aplatir un essai.

Dans sa chronique diffusée sur Rugbyrama, le consultant Jean-Baptiste Lafond n’a pas manqué de revenir sur cette petite boulette signée Macalou.

Il lui donne un conseil : arrêter de raconter sa vie avant d’aplatir un essai. Extrait:

« Il n’y a pas de conséquence sur ce match car ils ont attrapé le point de bonus offensif. J’ai vu que sur cette action, Quesada s’est arraché les cheveux. Le problème, c’est la célébration avant l’essai. De mon temps, on ne célébrait pas un essai. Mais maintenant, on célèbre avant et après l’essai car tout le monde se roule des pelles presque. Cela devient très footeux comme célébration.

Mais là, il y a une espèce de nonchalance ! On est dans un monde d’image et spectaculaire. Le mec qui marque, on le revoie au résumé, au ralenti et tout le week-end. Il y a une espère de narcissisme de vouloir plonger de manière spectaculaire. Il y a l’autre côté avec cette décontraction et cette nonchalance. Mais on peut l’excuser Macalou car il est grand. Il a le droit de plonger mais il n’aime pas l’herbe synthétique. S’il y avait de l’herbe il aurait plongé mais là il dépose le ballon et il fait l’en-avant. 

Ce geste n’est pas à renouveler lors des phases finales. Il aura une petite remontrance de la part de Quesada mais ce sera ni un carton rouge ni un carton jaune car c’est un énorme joueur qui peut aussi jouer à l’aile et au centre avec des cannes de folie. 

Le pire, c’est que quand tu manques un essai tout fait comme ça, on parle plus de toi que si tu avais réussi à le marquer. Il faut éviter de raconter sa vie avant d’aplatir. »