Du soleil, une pelouse bien verte et tondue au millimètre, il faisait bon à l’entraînement du CO hier matin au Levezou. Et cela s’est ressenti au niveau des joueurs qui ont mis tout leur cœur pour préparer le délicat déplacement à Toulon de vendredi soir. Il est flagrant que le CO met tout en œuvre pour ne pas prendre la marée au port de Toulon. A noter que Laurent Travers était absent en raison de réunions pré H’Cup et avait donc laisser les rênes à son collègue Laurent Labit qui faisait un état des lieux satisfaisant : « On n’a pas ramené de pépin de Clermont. Yoan Audrin qui s’était fait retourner le doigt a été soigné, il s’entraîne normalement. On a eu aussi la joie de retrouver à l’entraînement lundi Matthias Rolland et Matthieu Nicolas, donc on a pratiquement l’effectif au grand complet mis à part Kyril Kulemin (entorse du genou) qui cependant devrait revenir assez rapidement ».

A noter que Thomas Sanchou ne s’est pas entraîné hier en raison d’une béquille, mais qu’il pourra s’entraîner normalement aujourd’hui.

Quant au contenu des entraînement, évidemment il s’inscrit dans le prolongement du programme fixé par les coachs, mais s’adapte aussi aux besoins du moment comme l’indique le coach des lignes arrières. « On travaille dans la continuité de ce qu’on fait depuis quelques semaines : le jeu dans la défense et le jeu à décliner quand on arrive à se créer de bonnes situations, que ce soit des surnombres ou des franchissements, d’être plus efficace sur ce qu’on fait dans ces moments ». L’allusion au match de Clermont avec les erreurs de fin d’action n’est pas voilée, mais l’entraîneur précise : « Aujourd’hui à l’entraînement cela a bien fonctionné, maintenant il faut le mettre en place les jours de matchs.

On va à Toulon dans le même état d’esprit qu’on est allé à Clermont même si on sait que jouer Toulon à Mayol c’est très compliqué, même s’ils se sont fait surprendre deux fois en début de saison. Bien entendu ça sera un match difficile, mais finalement pas plus qu’à Clermont-Ferrand. Il suffira d’être plus efficace lorsque les opportunités vont se présenter ».

Une dernière phrase qui traduit l’optimisme ambiant sur le plan du fond de jeu, reste à gommer les fautes petites et plus grosses dont le rugby est émaillé chaque week-end. Cela ne peut pas se produire indéfiniment dans les rangs castrais. Pourquoi la bonne surprise ne viendrait-elle pas du Var ce vendredi ?