Le clan de Christophe Dominici va présenter un solide projet pour la reprise du Stade-Français
Le clan de Christophe Dominici va présenter un solide projet pour la reprise du Stade-Français
Le lundi 8 mai 2017 à 21:52 par David Demri
4 Commentaires
Publicité
Alors que le milliardaire allemand Hans-Peter Wild est prêt à reprendre le Stade Français, Christophe Dominici assure que des anciens du club et un ensemble d’investisseurs sont prêts à reprendre le club détenu par la famille Savare.
Le projet de fusion entre le Racing 92 et le Stade Français, qui a depuis échoué, a montré que la situation économique du club parisien était plus que fragile. Ce projet avorté a permis à Thomas Savare de confirmer qu’il souhaitait se séparer d’un club qu’il a sauvé de la faillite en 2011. Dès lors, ce dernier s’est mis à la recherche d’un repreneur pour pérenniser le club dans l’élite du rugby français. Une des offres est venue du milliardaire allemand Hans-Peter Wild mais un autre projet semble sur les rails et pourrait faire la différence, celui qui est porté par des anciens du club parisien et des investisseurs. Ces derniers ont rencontré l’éventuel repreneur mais aucune fusion des deux projets de reprise n’a été évoquée. « Il y a eu des échanges avec M. Wild, qui s’est manifesté dernièrement, mais par rapport à notre philosophie, ça n’a pas collé, assure Christophe Dominici dans un entretien accordé à L’Equipe. Mais attention, il ne faut pas voir la reprise du Stade Français comme le projet d’investisseurs contre celui d’un milliardaire. Nous avons des investisseurs qui souhaitent mettre plus que M. Wild. Mais on a refusé. » Un refus qui a été précisé par un des éventuels investisseurs, Jean-Baptiste Mortier, PDG du groupe Dometus, au Figaro : « On a discuté d’un rapprochement avec M. Wild. Mais il veut absolument 51% du capital. Ça ne correspond pas à l’esprit qui nous anime. »
UN PROJET FINANCIER COLLECTIF POUR LIMITER LES RISQUES
Après avoir connu l’époque Max Guazzini et celle portée par Thomas Savare, c’est-à-dire où une seule personne prenait les risques liés à la gestion d’un club professionnel, les anciens du Stade Français ont fait savoir qu’ils s’inscrivaient dans une démarche collective avec pour but d’offrir au club parisien une plateforme viable à long terme. « Notre projet est collectif et notre objectif est de limiter les risques de se retrouver dans trois, cinq ou dix ans dans la même situation qu’aujourd’hui, ajoute Christophe Dominici. C’est pour cette raison que personne n’aura plus de 15% du club. » Un projet où toutes les entités du club n’en formeraient plus qu’une avec l’association qui « aura une part essentielle dans ce projet afin qu’elle puisse prendre des décisions au Conseil d’Administration et au Conseil de Surveillance ». « Le projet est ficelé et abouti : la philosophie, l’argent, les partenaires, le remplissage du stade, le centre d’entraînement, assure l’ancien international. On n’arrive pas juste avec un chèque et on voit ce qui se passe ! » Un projet qui est présenté comme l’exact opposé de la philosophie présentée par Hans-Peter Wild. « Nous voulons reconstruire dans le temps, nous engager de façon pérenne sur dix-quinze ans, ajoute Jean-Baptiste Mortier. Ce n’est pas un modèle sur le court terme, à l’américaine, avec un investissement astronomique pour recruter des joueurs hors de prix… »
LA FORMATION AU CŒUR DU PROJET SPORTIF
Quant au volet sportif du projet de reprise par les anciens du club, il ne fait pas l’impasse sur l’ambition pour un club qui a été sacré champion de France il y a deux ans. Mais, avec les nombreux départs déjà annoncés (Ross, Bonneval, Lakafia, Doumayrou, Slimani ou encore Quesada), le Stade Français va devoir reconstruire une partie de son effectif. Une reconstruction qui devrait se faire sous la houlette de Mathieu Blin, qui serait nommé directeur sportif du club si le projet de reprise arrive à ses fins. « Mathieu Blin sera le directeur sportif. Il définira la vision globale, confirme Christophe Dominici dans L’Equipe. Nous avons des accords d’entraîneurs pour composer un staff technique. Tout est calé sportivement, mais on ne souhaite pas communiquer pour le moment. » Un projet qui a déjà été présenté aux joueurs sous contrat pour la saison prochaine et qui semble avoir reçu un écho positif. Mais le volet formation est aussi mis en avant, prenant pour exemple les réussites de La Rochelle et Clermont, qui ont terminé aux deux premières places du Top 14 cette saison. Les anciens du Stade Français, dont notamment Mathieu Blin, Pierre Rabadan, Thomas Lombard ou Sylvain Marconnet en plus de Christophe Dominici, ont remis leur offre à Thomas Savare, qui aura le dernier mot quant à l’avenir du club parisien. Une décision est attendue d’ici au 25 mai, sachant que l’actuel dirigeant devrait assurer le passage du club devant la DNACG.
Source: rugby365.fr
Publicité
4 Commentaires
Je ne sais pas vous mais j’ai du mal à croire à le crédibilité de ce projet!
Bonne chance à eux malgré tout!
il a des investisseurs !qui souhaitent mettre plus que mr WILD !mais on a REFUSé ? pour question de PHILOSOPHIE ? il était consultant de CHAMBERY – NEVERS sur l’équipe TV !quelle tenue et presentation !
Du pipeau que tout ça!
Ca va se dégonfler, comme une grosse baudruche…
Ca sent la patate son plan.. j’ai vu une video où il en parlait et on dirait qu’il va acheter un snack avec ses copains comme il les appelle.. ça fait fait pas sérieux tout ça… y a pas de copain à ce niveau!