Le choc des champions ce soir !
Le choc des champions ce soir !
Le vendredi 24 mai 2013 à 14:32 par David Demri
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Le nouveau champion d’Europe contre le double champion de France en titre ! Rien que ça. Un choc 5 étoiles… européennes. Une pour le club varois qui n’a pas attendu la collection automne 2013 et a choisi le stade de la Beaujoire à Nantes, pour exhiber la première sur son maillot. Et quatre pour le Stade Toulousain, qui aurait l’occasion de conquérir cinq fois plus de Brennus (19 pour l’instant) que de H-Cup, le week-end suivant, s’il venait à remporter cette demi-finale. La preuve par les chiffres que l’affiche est un véritable choc tellurique entre deux montagnes qui s’étaient déjà retrouvées en finale au Stade de France la saison dernière.
Aujourd’hui, personne ne se cache
Un choc que les deux équipes avaient ensuite soigneusement pris le soin d’éviter lors de la phase régulière que ce soit à Toulouse ou à Toulon ; l’équipe visiteuse choisissant à chaque fois d’évoluer dans une composition d’équipe mixte. Cette fois, il ne s’agira plus de se cacher. Alors attention secousses comme le préfigure le sponsor jus de fruits des Toulonnais…
Dans cette demi-finale, les duels de géants sont légion et arbitrent soit une suprématie française (Fickou-Bastareaud), de générations (Doussain-Michalak) ou mondiale (McAlister-Wilkinson). Et l’intensité physique de la rencontre devrait atteindre une nouvelle fois son paroxysme, notamment dans le combat rapproché que s’imposeront les guerriers des deux camps. Et de la faculté du club varois à pouvoir livrer à six jours d’intervalle une nouvelle bataille des rucks dépendra en grande partie l’issue de la rencontre. Car pour le Stade Toulousain, il s’agira de ne pas ronronner mais au contraire de faire monter l’aiguille du chauffe-eau assez haut pour que le tombeur de Clermont puise assez vite dans ses réserves et ses limites. Dans cette optique, il faudra un Toulouse façon barrages contre le Racing-Métro. De la puissance, de la vitesse et un zeste de réalisme en plus. Ce jour-là, comme à son habitude, le champion de France a surgi au meilleur moment. Depuis, il travaille dans le calme et le secret. À la recherche du temps perdu d’une saison, une fois encore perturbée par les doublons. Et à la recherche d’un vingtième Brennus fatalement historique. Au contraire de son adversaire sûrement encore marqué par le tumulte et le combat de Dublin mais pas encore rassasié par ce premier titre.
Au final, ne comptez pas sur les trente acteurs pour rendre hommage à Georges Moustaki dans la ville que chantait Barbara. Rêveurs et amateurs de ballades romantiques, s’abstenir…
La Dépêche
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