Les Castrais accueillaient Trévise au Stade Pierre-Fabre, ce samedi, à l’occasion d’un huitième de finale de la Champions Cup.

Et les Tarnais ont arraché la victoire à la dernière seconde de jeu grâce à un ultime essai.

Grâce à cette victoire, les Castrais se qualifient pour un quart de finale de la Champions Cup.

Interrogé via Midi Olympique, le Castrais Rémy Baget a exprimé sa grande joie. Extrait:

C’était incroyable. Les gens ne se rendent pas compte. Ça fait trois semaines qu’on s’entraîne sous la pluie. Ça fait trois semaines qu’on est en dépression. Et qu’on prépare des matchs dans des conditions qui ne sont pas réalistes. Là, on arrive, il fait 20 degrés. C’est la canicule ! Ca a été très dur de trouver du rythme. Au bout de 20 minutes, je regardais les mecs. Tout le monde avait la pâteuse ! (rires).

Selon lui, les Italiens étaient moins fatigués. Extrait:

Le truc, c’est qu’il y a les trois quarts de leur équipe qui viennent de jouer le Tournoi des 6 Nations. Au niveau rythme, ils sont plus à l’aise que nous. On avait étudié les joueurs en se disant qu’il y avait beaucoup de capés ou d’anciens capés. Je ne pense pas qu’ils étaient si fatigués que ça (rires).

Il revient sur le dernier essai inscrit par Fernandez. Extrait:

On avait confiance au groupe. Il y a une série de mêlée. Ils font revenir leur gaucher. Je sais qu’Aurélien Azar avait à coeur de prouver et de faire une grosse entrée. Il s’était préparé depuis un moment, il avait dit qu’il serait au rendez-vous. Il a montré clairement que ce n’était pas des paroles en l’air. Sur ces mêlées-là, avec Loris (Zantonello) et Loïs (Guérois), ils nous ont montré qu’on pouvait compter sur eux !

Dans la foulée, il avoue ne pas avoir tout compris à l’arbitrage. Extrait:

Oui, personnellement, j’ai été un peu surpris. Quand on regardait les autres matchs de cette Champions Cup, on se disait que l’arbitrage favorisait le jeu. Personnellement, j’ai trouvé que les Italiens nous ont ralenti quelques rucks quand on essayait de mettre du rythme et c’est toujours frustrant. Après, ça fait partie de l’arbitrage et le score est quand même gros. On peut se dire que c’est un match où ça a joué, mais au final, je ne suis pas sûr qu’il y ait eu beaucoup de jeu. Au vrai, mis à part le suspens, je ne suis pas sûr que c’était un super match.

Il a ensuite parlé du carton rouge écopé par son coéquipier Adrien Séguret pour un plaquage dangereux. Extrait:

Quand Adrien Séguret a pris un carton rouge, j’ai regardé les mecs et je me suis dit : « ça va être dur » (rires). On sait très bien qu’Adrien n’est pas un joueur qui fait ça pour faire mal. On sait de suite qu’il se reproche franchement ce qu’il a fait. Après, quand il est sorti, quand j’ai vu que Louis Le Brun était sorti sur blessure, j’ai compris que j’allais devoir finir le match et que ça allait être dur physiquement. En infériorité numérique, on n’a pas trop de poste prédéfinis. On se couvre les uns les autres, chacun fait l’effort individuel pour aider le collectif. Ça nous est déjà arrivé pendant la saison, donc on sait se le gérer. Même si on n’est pas content d’être dans cette situation-là.

Il ne manque pas de remercier les supporters. Extrait:

Oui, le public a été incroyable. Leur soutien a été vraiment efficace, même à la fin lors du tour d’honneur personne n’avait quitté son siège, ça fait vraiment plaisir de voir une telle ferveur. On savait que le public était là avec nous. La moindre des choses, c’est de leur rendre la pareille en donnant le maximum.

Désormais, il se projette sur le quart contre Northampton. Extrait:

Nous avons regardé leur match face à Clermont. On supportait quand même l’équipe française, mais c’est toujours excitant d’aller jouer chez équipe étrangère. Après, on aurait pu recevoir Clermont, donc ça aurait été cool, mais on les joue déjà dans trois semaines en championnat. On aurait aimé qu’ils gagnent, mais d’aller jouer une équipe anglaise, c’est toujours sympa. Northampton, c’est une très belle équipe. On en a fait les frais en début d’année en phase de poules. Maintenant, nous sommes en quarts, on assume ce qu’on est et on n’a plus peur de personne.