C’est juste : en focalisant l’attention sur la limitation des étrangers avec le durcissement du quota JIFF (avec toutes les dérives que cela peut impliquer, notamment l’inflation des salaires… y compris et surtout pour des joueurs « moyens » dont le seul réel atout est justement d’être JIFF !), en imposant un salary cap en théorie louable (mais qui in fine pénalise nos clubs face aux Anglais, qui ont clairement repris de l’avance sur nous… sans parler de certains présidents qui le contournent ouvertement et allégremment en salariant certains joueurs via des filiales hors de contrôle de la LNR…) on ne s’attaque qu’à la partie émergée de l’iceberg !
Bien entendu qu’il faut réglémenter et encadrer les clubs, limiter (tant qu’à faire, avec « efficacité »…) certaines dérives etc…
Mais tant qu’on ne s’attaquera pas au fond du problème, à une réelle valorisation de la formation, à un changement de mentalité ou à la pauvreté du jeu le plus souvent pratiqué en Top 14 (un championnat « riche », mais qui propose un contenu bien « pauvre » pendant 7 ou 8 mois (autrement dit avant les sacro-saintes phases finales… que l’on aime tous, mais la formule est à réformer en profondeur…) on continura d’assister à ce genre de « pruges » rugbystiques, avec certaines équipes qui continueront à refuser le jeu, à écrouler les mêlées, à pourrir les rucks etc… etc…
Brive, pour parler d’eux, est capable de mieux, je pense… alors, certes il existe une pression du résultat (il y a des enjeux économiques compréhensibles et que l’on ne peut pas ignorer) mais tant que notre rugby ne sera pas réellement réformé, en profondeur, avec un changement global de mentalité, d’approche, de méthodologie… bref, un vrai rugby « professionnel », on patinera et on feran en réalité, du surplace ! Tout comme notre équipe nationale, qui n’est finalement que le reflets de tout cela, d’un manque d’ouverture voire d’ambition !