Le BO veut rester vivant… (Source site de l’equipe)
Le BO veut rester vivant… (Source site de l’equipe)
Le mardi 2 mars 2010 à 14:17 par David Demri
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Le Biarritz Olympique se déplace à Toulon ce week-end. Mal placés pour les barrages, les Biarrots vont devoir aligner les exploits pour maintenir l’espoir.
Biarritz n’a remporté que deux victoires à l’extérieur (Brive et Clermont) et se déplace à Toulon, invaincu à Mayol.
C’est un sacré défi qui se dresse devant les joueurs du Biarritz Olympique. Alors que le Top 14 reprend ses droits entre deux matches du Tournoi, les Biarrots partent à l’assaut de la citadelle de Mayol, samedi à 14h30. Un fort imprenable depuis le début du championnat où le Pilou Pilou semble galvaniser des Toulonnais biens partis pour accéder aux barrages. Des barrages qui semblent un objectif presque intouchable pour des Basques qui ont peut-être perdu un peu trop de temps en route. Revenus à la troisième place au soir de la neuvième journée, les Biarrots ont marqué le pas en fin d’année, ne remportant qu’une victoire en six rencontres. Résultat des courses, le BO occupe une neuvième place (avec huit points de retard sur le sixième et dernier barragiste) qui interdit le moindre faux pas.
Un groupe malmené
Si, plus que tout autre, le rugby est un sport collectif où l’individu seul ne peut sauver son équipe, le BO a souffert au niveau de son effectif. Leader incontestable de l’équipe, Imanol Harinordoquy est de ces hommes qui manquent sur le terrain (blessure en début de saison, sélections avec l’équipe de France) et dans les vestiaires. Son retour avant de défier Toulon arrive au meilleur moment. Mais Biarritz devra encore se passer d’un trio d’internationaux (Fabien Barcella, Damien Traille et Dimitri Yachvili). Si d’autres clubs sont également confrontés à des problèmes d’infirmerie, le BO ne peut guère se permettre ce luxe au moment de jouer son avenir en phase finale. Deux défaites de plus et les Basques pourront se concentrer pleinement sur leur quart de finale européen contre les Ospreys (le 10 avril) sans se soucier de jouer sur deux tableaux.
Mignardi : «Jouer chaque match comme une finale»
Julien Peyrelongue synthétise bien la saison biarrote jusqu’à présent. « Nous avons loupé des matches importants, chez nous contre le Racing et Castres, à Albi et à Bayonne. Cette année, le calendrier a privilégié l’équipe de France. Il y aura peut-être des solutions à trouver, les joueurs ne sont pas des machines. Mais il ne faut pas nous cacher derrière cela. Il nous faut avancer et se dire qu’on a un bon groupe et un bon potentiel ». Un potentiel qui ne demande qu’à s’exprimer sur la durée, ce qui aura manqué au BO jusqu’à aujourd’hui. Pour Arnaud Mignardi, l’heure n’est plus aux questions. « Nous devons aborder chacun de nos matches comme une finale, c’est simple nous n’avons pas le choix » déclare-t-il sur le site du club. L’intention est belle mais risque de mettre une pression supplémentaire sur les épaules de joueurs qui doivent surtout se laisser aller et enfin libérer leur jeu. Premier élément de réponse face au RCT.
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