L’avocat de Jegou et Auradou est très en colère !

L’avocat de Jegou et Auradou est très en colère !

Le mardi 23 juillet 2024 à 10:26 par David Demri

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L’avocat Français d’Oscar Jegou et Hugo Auradou, à savoir Maître Vey, s’est confié via Le Parisien.

Ce-dernier s’est montré agacé par l’emballement médiatique après que l’avocate de la plaignante ait dévoilé des informations concernant l’expertise médicale.

Il peste contre la manière de procéder de l’avocate de la plaignante.

Il ne comprend pas que celle-ci puisse dévoiler publiquement certaines pièces du dossier et dénaturer ces pièces. Extrait:

Déjà, je veux dire que je trouve dangereux voire potentiellement obstruant pour la justice que des pièces du dossier soient ainsi dénaturées alors même qu’elles n’ont pas été débattues contradictoirement. Cela a des conséquences assez dommageables.

Si on a dû réagir dans la presse, c’est parce que l’avocate de la plaignante a donné la version de la plaignante, dont je n’ai pas vu la déposition, qui a été très vite contredite par des éléments objectifs que nous avions pu récolter. Ce n’est pas très sérieux. On pensait que l’emballement médiatique avait été dépassé puisqu’il y a désormais un procureur, un juge, des enquêteurs. Et on se retrouve là avec une extrapolation d’éléments d’expertise qui, quand on les analyse, ne disent absolument pas ce que l’avocate de la plaignante cherche à leur faire dire.

Selon lui, l’avocate de la plaignante désinforme le public. Extrait:

C’est très dangereux parce que ça désinforme le public. C’est un truc que je ne vais pas laisser passer. C’est inacceptable. On ne sait pas aujourd’hui ce qu’il s’est passé car il y a une enquête en cours.

Dans la foulée, il explique que ce rapport n’est pas le rapport définitif.

Il l’affirme : il ne fallait surtout pas dévoiler ce rapport à la presse car rien n’est définitif. Extrait:

Il n’y a rien de définitif dans ce rapport. Aucun élément n’accrédite de manière claire des violences. Il y a deux documents versés au dossier et ayant vocation à être débattus, précisés, complétés. Ce n’est certainement pas le bon moment pour les diffuser à la presse car ils ne sont pour l’instant pas définitifs. Ce n’est pas normal de faire ça.

Il y a un constat fait sur la base de photos (du corps de la plaignante) prises à l’hôpital. Il montre des marques. Mais il y a 1001 causes possibles à ces marques, qui ne sont pas toutes des ecchymoses. La question posée à l’experte médicale est : pouvez-vous, à partir de ce constat, tirer des conclusions en lien avec les faits présumés permettant d’établir qu’il y aurait eu des violences ?

On voit que certaines des blessures décrites (par l’avocate de la plaignante) ne se sont jamais produites. Le rapport ne constate aucune marque sur le cou par exemple. Il n’y a pas non plus de lésions dans les parties intimes. Quant à la tache sur l’œil, elle a pu être provoquée par un objet qui aurait touché la paupière ou un soin esthétique.

Le rapport dit aussi que certaines marques pouvaient être liées à un arrachage de dent ou un massage. On mélange le constat et l’expertise. Ce n’est bon ni pour la plaignante, ni pour les accusés. Ça nous conduit à réagir alors que ce n’est pas le moment de le faire.

Il explique également que l’experte médicale n’affirme à aucun moment que ces marques ont été causées par des coups. Extrait:

Ce sont des marques, à ne pas confondre avec des ecchymoses. Le rapport explique par exemple que l’une d’elles ne peut pas avoir été causée par un coup parce qu’elle est à l’intérieur de la peau et non à l’extérieur. Selon l’experte, pour 80 % des marques, rien ne dit qu’elles ont pu être causées par un coup ou une blessure.

Je n’ai pas non plus lu dans le rapport qu’il y avait eu des gifles. Aucun élément ne permet de le dire. L’experte dit avec une prudence bienvenue : je ne peux pas affirmer d’où ça vient, cela peut avoir plusieurs sources. L’experte dit aussi que des choses décrites ne se sont probablement pas produites.

Il exprime sa colère envers l’avocate de la plaignante qui véhiculent de fausses informations. Extrait:

C’est un rapport qui ne contredit en rien la version des joueurs, qui ne se sont d’ailleurs pas encore exprimés. On ne peut pas rendre la justice si des gens, pour des raisons que je ne comprends pas, décident de véhiculer des fausses informations en prenant appui sur des pièces de procédure qu’ils dénaturent.

Ça fait perdre toute crédibilité aux avocats et attaque celle de leur cliente. On est avocats, on a le droit de défendre nos clients, mais on n’a pas le droit de distordre la vérité dans sa communication. Que chacun essaye de lire des faits en sa faveur, c’est le jeu du contradictoire. Mais ce n’est pas un rapport alarmant ou accablant. C’est tout l’inverse.

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