L’auteur du plaquage qui a rendu Mathias Dantin tétraplégique va être jugé en décembre !

L’auteur du plaquage qui a rendu Mathias Dantin tétraplégique va être jugé en décembre !

Le mercredi 2 octobre 2024 à 0:20 par David Demri

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Le jeune rugbyman Mathias Dantin est devenu tétraplégique le 14 décembre 2022 après un match UNSS.

C’est à la suite d’un terrible plaquage que le jeune homme a perdu l’usage de ses membres.

Plus précisément, le plaqueur a effectué un plaquage cathédrale sur Mathias Dantin.

La colonne vertébrale du jeune joueur a été touchée ce qui lui a provoqué une tétraplégie.

Pour rappel, les parents de la jeune victime ont porté plainte contre X en mai 2023 pour blessures involontaires.

Selon Midi Olympique, l’auteur du plaquage sera jugé en décembre prochain à Tarbes pour « violence ayant entraîné une infirmité permanente ».

Ce-dernier était âgé de 18 ans au moment des faits. Il en a aujourd’hui 19.

Via Le Parisien, le père de Mathias Dantin s’est confié. Extrait:

« Notre fils a subi une agression, pas un accident donc la tenue de ce procès nous donne de l’espoir. On veut des réponses et que le cas de Mathias soit élucidé car la vie qu’il mène aujourd’hui, il n’a pas décidé de la vivre. Lors du procès, on veut montrer la vie que l’on mène, que cette personne comprenne notre vie aujourd’hui. »

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  1. ??? 2 octobre 2024 at 04h- Répondre

    Dans le feu de l’action certains gestes peuvent être en quelque sorte spontanés sans graves conséquences mais un plaquage cathédrale avec une chute pour le moins non accompagnée est une véritable agression .
    Ce n’est pas tolérable ; ici le résultat est terrible et irrémédiable pour cet ado qui pratiquait ce sport viril …quelle que soit l’issue de ce procès la FFR se devra de durcir les sanctions pour de telles actions …le rugby est un jeu il ne faut pas en faire un sport de guerre sans merci avec des inconséquents !!

  2. Flattwin38 2 octobre 2024 at 06h- Répondre

    Mouais. Je peux comprendre la famille. Hélas, dans une société judiciarisée à l’extrême, on n’accepte plus les accidents, il faut absolument un responsable, un coupable.

    Est-ce que l’acceptation viendra grâce à ce procès ? Pas sûr du tout.

    Est-ce que l’accusé, mineur à l’origine, peut vraiment être qualifié d’agresseur ? A-t-on affaire à un voyou alcoolisé sur la route ou à un voleur au couteau ? Ben non. Juste un gamin trop violent dans un sport de combat, aux terribles conséquences…

    J’ai le sentiment que toutes les parties seront perdantes à ce procès.

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    • Ernest Wallon 2 octobre 2024 at 06h- Répondre

      Oui compliqué. Quand les deux gamins vont se retrouver face à face ça risque d’être très pénible pour les deux et les parents. Je suis assez septique sur l’utilité d’un tel procès en espérant que ça puisse servir à l’avenir pour éviter d’autres drames.

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  3. ber0683 2 octobre 2024 at 09h- Répondre

    Oui Flattwin…..hélas comme vous le dites on assimile aujourd’hui le rugby à un sport de combat…..le karaté , la boxe, sont des sports de combat…..le rugby est à mes yeux et à l’origine
    un sport de Contact…….et il aurait dû le rester….

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    • Ernest Wallon 2 octobre 2024 at 12h- Répondre

      Je me souviens du commentaire du père du gamin paralysé aujourd’hui, il disait que le plaqueur n’avait laissé aucune chance à son gamin. Plaquage cathédrale non maitrisé. Je ne veux pas lyncher le plaqueur mais il y a eu quelque part une mauvaise formation sur la technique du plaquage. Que le rugby soit un sport de combat ou de kontact, il y a quand même des règles à apprendre et à respecter. Pour moi le rugby a toujours été un sport de combat, sport de kontact ce serait plutot le foot.

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  4. Hl1315 2 octobre 2024 at 12h- Répondre

    18 ans au moment des faits, donc majeur.
    Peu importe l’âge d’ailleurs, le rugby à l’école, il y a de grandes chances qu’il soit pratiqué par des mineurs.
    Et si l’on veut améliorer sa pratique tant en sécurité qu’en nombre de pratiquants, pratiquantes, il ne faut pas laisser passer ce genre de gestes, en particulier chez les jeunes.

    Au c.ontraire, mettre de la lumière sur ce fait par ce procès, répondre à beaucoup de questions des parents et pour la FFR et l’Education Nationale, nécessairement revoir leur c.onvention – cadre pour le développement du rugby à l’école.
    S’il y a procès c’est que ni la FFR ni l’Education Nationale n’ont apporté les réponses suffisantes à la famille.
    Réponses qui auraient peut-être pu être apportées par une analyse d’accident.
    Qu’elles saisissent cette occasion pour améliorer leur système.