Laurent Tranier: « On ne va pas tout révolutionner »

Laurent Tranier: « On ne va pas tout révolutionner »

Le mercredi 11 janvier 2012 à 18:38 par David Demri

Publicité

INTERVIEW. Entré en jeu samedi dernier à Toulouse (10-51), Laurent Tranier retrouve du temps de jeu au centre de l’attaque lyonnaise. Comment le LOU se remet-il de cette défaite avant le déplacement à Toulon ? Entretien.
Laurent, tu as fait ton retour dans le groupe samedi dernier à Toulouse (10-51), chez ton club formateur : on ne peut pas dire qu’ils vous aient fait de cadeau…
« C’est sûr, mais on savait que la tâche serait compliquée. Pour moi qui suis rentré en seconde période, c’est sûr que cela n’a pas été évident. »
L’écart de niveau était-il si grand que cela entre le LOU et cette équipe du Stade Toulousain ?
« Je pense que le score est un peu sévère. Malgré nos erreurs, on parvient à revenir à sept points d’eux avant la mi-temps, avant de craquer sur la fin. Et quand la machine toulousaine est lancée, ça devient très difficile de rivaliser. Toulouse est premier si mes souvenirs sont bons (rires), nous derniers : c’est un autre championnat. »
Comment le groupe a-t-il vécu cette lourde défaite ?
« Après le match, à chaud, on avait le sentiment d’avoir pris un gros coup sur la tête. Nous sommes des compétiteurs et lorsque l’on prend cinquante points, c’est dur à accepter. Mais avec du recul, ce n’est pas sur ce match que notre maintien se jouera mais contre des adversaires directs. Cela aide à relativiser : on a réussi à rivaliser contre Toulon, Clermont et pendant soixante minutes contre Toulouse, avant de craquer. Ce n’est donc pas pour autant que l’on va tout remettre en question et tout révolutionner. »
« ON VA À TOULON POUR PRÉPARER LA SUITE : PAS POUR Y PASSER DES VACANCES »
L’Amlin Challenge Cup tombe-t-elle à pic après cette série infernale contre les gros et avant d’en découdre avec trois matchs importants à domicile ?
« C’est l’idéal oui car cette compétition va nous permettre de nous requinquer, de faire souffler les joueurs beaucoup utilisés et surtout redonner du temps de jeu à ceux qui en ont moins. Cela va redonner un peu de fraîcheur au groupe, avant d’attaquer effectivement ces trois matchs à la maison. La Coupe d’Europe doit aussi nous permettre de préparer ces échéances, même si c’est encore un peu tôt pour en parler. »
Dimanche, vous allez retrouver Toulon à Mayol, après y avoir échoué de peu il y a moins d’un mois : dans ce contexte, comment abordez-vous ce rendez-vous ?
« On va à Toulon pour préparer la suite. C’est vrai que l’on commence à bien connaître cette équipe, eux aussi d’ailleurs, puisqu’on se dirige vers une quatrième confrontation cette saison toutes compétitions confondues. C’est rare, ça fait un peu bizarre, d’autant plus que les scores furent à chaque fois très serrés. Mais on n’y va pas pour s’y balader ou y passer des vacances. On n’a pas le droit d’aborder un match de rugby en pensant que l’on va le perdre. »
Personnellement, tu n’as pas disputé beaucoup de matchs cette saison en équipe première : sens-tu que tu as une réelle carte à jouer dans ce genre de confrontation ?
« Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu c’est vrai, comme d’autres joueurs et c’est certain que l’on aura davantage de chances de jouer en Top 14 si on réalise des bonnes performances en Amlin Challenge Cup. A moi de me montrer, de saisir ma chance et surtout de prouver que je suis capable de jouer aussi en championnat. »
Merci à Laurent Tranier, centre du LOU Rugby, de nous avoir accordé un peu de son temps pour répondre à cet entretien.

INTERVIEW. Entré en jeu samedi dernier à Toulouse (10-51), Laurent Tranier retrouve du temps de jeu au centre de l’attaque lyonnaise. Comment le LOU se remet-il de cette défaite avant le déplacement à Toulon ? Entretien.

Laurent, tu as fait ton retour dans le groupe samedi dernier à Toulouse (10-51), chez ton club formateur : on ne peut pas dire qu’ils vous aient fait de cadeau…

« C’est sûr, mais on savait que la tâche serait compliquée. Pour moi qui suis rentré en seconde période, c’est sûr que cela n’a pas été évident. »

L’écart de niveau était-il si grand que cela entre le LOU et cette équipe du Stade Toulousain ?

« Je pense que le score est un peu sévère. Malgré nos erreurs, on parvient à revenir à sept points d’eux avant la mi-temps, avant de craquer sur la fin. Et quand la machine toulousaine est lancée, ça devient très difficile de rivaliser. Toulouse est premier si mes souvenirs sont bons (rires), nous derniers : c’est un autre championnat. »

Comment le groupe a-t-il vécu cette lourde défaite ?

« Après le match, à chaud, on avait le sentiment d’avoir pris un gros coup sur la tête. Nous sommes des compétiteurs et lorsque l’on prend cinquante points, c’est dur à accepter. Mais avec du recul, ce n’est pas sur ce match que notre maintien se jouera mais contre des adversaires directs. Cela aide à relativiser : on a réussi à rivaliser contre Toulon, Clermont et pendant soixante minutes contre Toulouse, avant de craquer. Ce n’est donc pas pour autant que l’on va tout remettre en question et tout révolutionner. »

« ON VA À TOULON POUR PRÉPARER LA SUITE : PAS POUR Y PASSER DES VACANCES »

L’Amlin Challenge Cup tombe-t-elle à pic après cette série infernale contre les gros et avant d’en découdre avec trois matchs importants à domicile ?

« C’est l’idéal oui car cette compétition va nous permettre de nous requinquer, de faire souffler les joueurs beaucoup utilisés et surtout redonner du temps de jeu à ceux qui en ont moins. Cela va redonner un peu de fraîcheur au groupe, avant d’attaquer effectivement ces trois matchs à la maison. La Coupe d’Europe doit aussi nous permettre de préparer ces échéances, même si c’est encore un peu tôt pour en parler. »

Dimanche, vous allez retrouver Toulon à Mayol, après y avoir échoué de peu il y a moins d’un mois : dans ce contexte, comment abordez-vous ce rendez-vous ?

« On va à Toulon pour préparer la suite. C’est vrai que l’on commence à bien connaître cette équipe, eux aussi d’ailleurs, puisqu’on se dirige vers une quatrième confrontation cette saison toutes compétitions confondues. C’est rare, ça fait un peu bizarre, d’autant plus que les scores furent à chaque fois très serrés. Mais on n’y va pas pour s’y balader ou y passer des vacances. On n’a pas le droit d’aborder un match de rugby en pensant que l’on va le perdre. »

Personnellement, tu n’as pas disputé beaucoup de matchs cette saison en équipe première : sens-tu que tu as une réelle carte à jouer dans ce genre de confrontation ?

« Je n’ai pas eu beaucoup de temps de jeu c’est vrai, comme d’autres joueurs et c’est certain que l’on aura davantage de chances de jouer en Top 14 si on réalise des bonnes performances en Amlin Challenge Cup. A moi de me montrer, de saisir ma chance et surtout de prouver que je suis capable de jouer aussi en championnat. »

Merci à Laurent Tranier, centre du LOU Rugby, de nous avoir accordé un peu de son temps pour répondre à cet entretien.

Source: lourugby.fr

Publicité