Laurent Marti s’agace : « Ça m’a gavé ! »

Laurent Marti s’agace : « Ça m’a gavé ! »

Le jeudi 17 juin 2021 à 15:53 par David Demri

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Le président de l’Union Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié via La Dépêche pour évoquer la demi-finale de Top 14 de son équipe à venir contre le Stade-Toulousain, ce samedi soir à Lille.

Dans un premier temps, ce-dernier a expliqué être gavé d’entendre qu’il s’agit d’une qualification historique.

Il se moque de cette « qualification historique ». Lui, ce qui l’ intéresse, c’est d’aller au bout et de gagner. Extrait:

« Tout ce qui a été dit autour de la qualification historique m’a gavé. Cela ne sert à rien une qualification historique. Nous avons tous en mémoire, et c’était au Stade il y a six ans, quand Beauxis manque le penalty sans gardien. Nous aurions été qualifiés mais si c’est pour perdre derrière, cela ne change pas l’histoire d’un club. La seule chose qui la change, c’est un titre. La qualification historique, je m’en fous. Se qualifier pour se qualifier n’a pas d’intérêt. La seule chose qui m’intéresse, c’est de se qualifier et donc de continuer à avoir ta chance d’aller au bout. »

Dans la foulée, il ne manque pas de complimenter les supporters de l’UBB. Selon lui, Bordeaux-Bègles possède le meilleur public de France. Extrait:

« Depuis sept ans, nous sommes le premier public français en nombre et l’avons été six fois en Europe. Si cela devait s’arrêter sans titre, c’est ce que je retiendrai. Je dirai qu’il y a un échec sportif à ne jamais avoir décroché un titre si un jour nous arrêtons et qu’il n’y en a pas. Mais je dirai par contre que cela a été magique de réussir à attirer autant de personnes et de créer cette ambiance incroyable autour du club. Ça, ça sera une fierté. »

Pour conclure, Laurent Marti a évoqué les tensions qui existent entre Ugo Mola et Christophe Urios. Il estime que le respect doit primer même si les deux hommes ne s’apprécient pas. Extrait:

« C’est de bonne guerre. Nous sommes dans une compétition qui est terrible, avec une pression incroyable et tout le monde ne peut pas partir en vacances ensemble. La seule chose que je dis, c’est que nous pouvons être rivaux, ne pas s’apprécier par moments mais il faut que le respect demeure. Il ne faut pas qu’il y ait de débordements. Ce que j’aime dans le rugby, c’est que les supporters puissent se mélanger, s’affronter mais se respecter. Voilà ce qui compte. Après, cela met un peu plus de piquant au match, un peu plus de folklore mais ce n’est pas bien grave. »

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