Laurent Marti raconte comment il a fait fortune avant de reprendre Bordeaux-Bègles

Laurent Marti raconte comment il a fait fortune avant de reprendre Bordeaux-Bègles

Le vendredi 24 mai 2024 à 18:20 par David Demri

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Invité de l’émission One 2 Trillo diffusée sur YouTube, le président du club de Bordeaux-Bègles, Laurent Marti s’est confié sur son club.

Dans des propos relayés par Rugby Scapulaire, Laurent Marti avoue avoir douté à certains moments, depuis qu’il a repris la direction du club.

Il explique pourquoi. Extrait:

« Oui, je suis sûr de réussir au niveau de l’entreprise. Le club après, j’ai eu des moments de doute, beaucoup plus. Le sport en général, tu as du mal à contrôler ce qui se passe. C’est pour ça qu’on voit beaucoup de milliardaires qui se sont plantés. Les entreprises, tu contrôles, tu maitrises, et cela dépend beaucoup de toi. Il n’y a pas de vent, d’arbitre, de cartons, de méforme… C’est toi qui es sur le terrain de l’entreprise, donc tu maitrises, tu sais où tu veux aller, tu sens les choses, tu es déterminé. L’entreprise, je n’ai pas eu de doutes. »

Il explique d’ailleurs comment il a fait fortune en tant que chef d’entreprise. Extrait:

« Déjà, tu sens que tu as la fibre du chef d’entreprise ou pas. Moi, je l’ai senti très jeune, et à 20 ans je crée ma première société à Bergerac, Publitel, qui existe toujours, pour vendre des briquets publicitaires sur une idée de mon père, mon père qui est important dans ma vie. Je commence à développer ça, et très vite, je me dis que c’est sympa les objets publicitaires, mais très vite je suis attiré par le textile publicitaire, et on n’en est qu’au début. Tu commences à voir des tee-shirts sur le tour de France, les trucs qu’on te balance…

Et tu vois les gens, même les plus riches, faire n’importe quoi pour récupérer un tee-shirt, une casquette ou un stylo… Je pars sur le textile publicitaire, ça se développe, je rachète un atelier de sérigraphie à côté de Bergerac. Très vite, je me dis que je ne vais quand même pas rester à Bergerac dans mon atelier, donc je commencer à démarcher sur Paris, et j’arrive à convaincre des grosses entreprises d’être leur fournisseur. Ça grossit comme ça.

Et puis un jour, je me dis qu’on a du mal à se fournir, et je commence à entendre dire que les deux marques américaines arrivent sur le marché européen, prennent des grossistes et distributeurs pour vendre leurs tee-shirts. Je me dis que c’est peut-être plus intelligent de vendre des tee-shirts en tant que négociant à des sérigraphes, plutôt que d’être soi-même sérigraphe. C’est comme ça que je démarre, en rachetant une société à Toulouse. C’est comme ça que démarre l’histoire de TopTex. »

Dans la foulée, il a exprimé son admiration pour le Arsène Wengen, l’entraineur de football. Extrait:

« C’est une référence car c’est rare de rencontrer un manageur qui présente autant de qualités. Le mec, tu sentais qu’il pouvait être Président de club, manageur, et entraineur. Et sans avoir fait une grande carrière de foot. Je crois aussi me souvenir qu’il était très axé sur la formation. Il a une intelligence redoutable, de l’humilité, et de l’efficacité. Il a vraiment réussi. Je trouve que c’est le prototype du manageur idéal. »

Pour conclure, Laurent Marti a indiqué s’entendre très bien avec son manager Yannick Bru. Extrait:

« Il ne faut pas s’emballer, mais franchement, je m’entends très bien avec Yannick. Le sentiment que j’ai, c’est que c’est le manageur que j’espérais et que j’attendais, et qui me correspond le plus. Mais on n’est qu’au début, et c’est comme dans un couple… Au début, tout va bien (rires). »

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