Au cours de la demi-finale de Top 14 entre le Stade-Français et l’Union Bordeaux-Bègles disputée samedi soir au Matmut Atlantique, plusieurs polémiques arbitrales ont éclaté.

L’une d’entre elles concerne le demi-de-mêlée Parisien Rory Kockott.

Sur une action, le Parisien se fait plaquer par deux joueurs Bordelais : Maxime Lucu et Cyril Cazeaux.

Sur les images, il semble que le plaquage de Cyril Cazeaux soit limite trop haut, avec une suspicion de contact au niveau de la tête.

Mais pendant le match, les arbitres n’ont rien sifflé : pas de carton ni même une pénalité.

Interrogé via Midi Olympique à l’issue de la rencontre, l’arbitre du match, Monsieur Pierre Brousset a expliqué que le plaquage de Cyril Cazeaux était correct.

De plus, il pointe du doigt le demi-de-mêlée Rory Kockott.

Selon lui, le Parisien tente une simulation ou du moins exagère le geste en jetant sa tête en arrière. Extrait:

« En direct, je vois un joueur saisi et ceinturé, coffré. Mon juge de touche a la même vision. Et je vois aussi le joueur Parisien qui jette sa tête en arrière, dans une forme d’exagération. Je ne vois pas de plaquage à la tête, juste un attaquant bloqué en haut, au ballon. Pas de doute pour moi, sur le terrain, et aucune image, aucun angle à disposition de l’arbitre vidéo ne contredit cette décision. Nous gardon donc la confiance en ce qu’on a vu. »

Il indique avoir revu l’action à la vidéo et il confirme qu’aucune image ne permet d’attester l’existence d’un plaquage haut de la part de Cyril Cazeaux sur Rory Kockott. Extrait:

« J’ai revu cette action et ces images lors de mon débriefing, dimanche matin et je pense toujours qu’il est impossible d’affirmer qu’il y a un plaquage haut. Je tiens aussi à préciser que cette situation avait déjà eu lieu en début de match, autour de la 40e seconde de jeu, avec un défenseur parisien et un attaquant bordelais. Même style de plaquage, même process d’arbitrage de mon côté et même conséquence avec la poursuite du jeu. »

A visionner ci-dessous :