Laporte explique pourquoi Toulon est le meilleur endroit de la planète pour jouer au rugby
Laporte explique pourquoi Toulon est le meilleur endroit de la planète pour jouer au rugby
Le jeudi 8 mai 2014 à 19:17 par David Demri
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Lors d’un entretien accordé au magazine Attitude Rugby, le manager Varois Bernard Laporte a évoqué son arrivée à Toulon et les raisons qui l’ont poussé à rejoindre ce club.
Il fait le bilan des résultats du club depuis qu’il est à la tête de l’équipe et évoque le centre de formation ainsi que la venue de grandes stars du rugby.
Interview très intéressante à lire ci-dessous:
Pourquoi êtes-vous venu à Toulon ?
La président de Toulon a été convainquant. Moi, dans ma tête, je ne voulais pas. J’avais arrêté complètement. Mais j’avais quand même une flamme au fond de moi. Je connaissais bien la mairie (Hubert Falco), car j’étais avec lui au gouvernement. Alors Toulon, un club qui m’a toujours passionné, les joueurs qui me passionnaient, Bakkies Botha, Matt Giteau, Jonny Wilkinson, je me suis dit, si tu ne le fais pas là, tu tires un trait définitif. J’avais 47 ans… Je me suis dit, il faut y aller, c’est maintenant ou jamais. On redémarre.
Quel est le bilan ?
Pour moi, c’est que du plaisir.
Qu’avez-vous découvert à Toulon ?
J’ai le privilège d’avoir connu deux rugbys. Le rugby sans pression, le rugby à la capitale, le Stade-Français, et mes débuts en troisième division, encore moins de pression, encore moins de notoriété. Et le rugby dans une ville où le rugby est une religion. Où le rugby est l’identité de la ville. D’un extrême à l’autre. Moi, j’aime bien les deux, paradoxalement. Je n’aime pas ce qui est fade. Je suis toujours dans l’excès, d’un côté ou de l’autre, je n’aime pas ce qui est au milieu. Et j’ai aimé ces deux rugbys. J’ai aimé ce rugby parisien et j’aime ce rugby toulonnais. Cette ferveur qu’il y a dans la ville autour du rugby. Cette ville où le rugby a un côté social. Il y a d’abord une fierté. Une fierté pour les Toulonnais. Je crois qu’à travers leur équipe de rugby, ils jouent par procuration, c’est ça qui est bien. Et une fierté d’appartenance à cette ville, à cette équipe, une véritable identité et ça il faut qu’on en soit responsables et conscients.
C’est quoi l’identité de Toulon ?
C’est une ville particulière. Toulon, c’est une rade. Ce qui est différent, c’est le stade. Ce stade il a une âme, il a une particularité, il est sur l’eau, il est sur le port. De là où je suis placé quand le match commence, je vois les bateau qui s’en vont vers la Corse, et le match de rugby en bas, c’est quand même rare. Je crois que l’emplacement de ce stade sur le port créé cette âme, cette ambiance. Et puis il y a l’esprit méditerranéen, il y a beaucoup de ferveur, il y a beaucoup de chauvinisme, il y a beaucoup de fierté d’appartenance à quelque chose. C’est ça Toulon, c’est une véritable identité, et ça l’a toujours été. Le rugby à Toulon, depuis toujours, est important. Pas que depuis deux ans. Depuis toujours. Il est la publicité de la ville. Et aujourd’hui, avec le monde professionnel, encore plus. Parce qu’il y a plus de notoriété qu’il y en avait avant.
Il y a une différence entre les publics de Paris et de Toulon ?
Le public de Toulon est différent de Paris. L’attachement du public à son équipe, à ses joueurs, il est encore plus fort ici. Parce qu’ils les voient dans la journée. Parce qu’on leur en parle du matin au soir, on en parle tous les jours. A Paris, ce n’est pas ça, à Paris, le supporter il vient, il est très fier de son équipe, mais il croise très peu les joueurs, c’est différent. Ici, même si on ne les croise pas tous les jours, les gens, ils te parlent, c’est tellement important le rugby à Toulon et dans le Var, les gens t’en parlent sans arrêt.
Pourquoi Toulon est rugby et le reste de la côte est foot ?
Il y a des explications que je ne connais pas. Mais le partage des tâches me semble bien, le football à Marseille, le rugby à Toulon. Pourquoi ? Il y avait du foot ici. Pourquoi n’a-t-il pas perduré ? Je ne sais pas.
Le RCT a-t-il une vocation régionale, comme l’USAP ou le BO ?
Toulon est le club de rugby de la région. De Montpellier à Monaco, il n’y a que Toulon. Il n’y a pas que Toulon, mais en professionnel, il n’y a que le RCT. Il est automatiquement le club de la région. On va jouer à Marseille, on va jouer à Nice. On connaît le club dans la région. On n’est pas enclavé nous. Ce n’est pas méchant ce que je veux dire, mais Biarritz, c’est fin de pays, coincé , Perpignan, c’est pareil. Nous, ce n’est pas ça, c’est la mer. Et le pays voisin, il est à 200 km à l’Est. Jouer à Marseille, à Nice, ça montre bien que les autres villes ont envie de se l’approprier un peu. C’est plus que le club de Toulon, c’est le club du Var, c’est le club de la région. C’est ce que le président essaie de développer.
Vous recrutez beaucoup à l’étranger.
On est comme tous les clubs français. Il y a une loi, il n’y a pas plus d’étrangers à Toulon qu’ailleurs, parce qu’il ne peut pas y en avoir plus. Il y a un règlement, il y a ce qu’on appelle les « non JIFF », il ne peut pas y en avoir plus de seize. Comme beaucoup de clubs, comme 99% des clubs, on en a seize.
Pourquoi toutes ces stars viennent à Toulon ?
Nos meilleurs ambassadeurs, ce sont nos joueurs, ceux qui portent haut et fort nos couleurs et la bonne parole. La première chose, c’est qu’ils s’y plaisent. Ils trouvent ce qu’ils cherchent dans ce club. Et s’ils sont contents, ils le vendent bien, et c’est pour cela que l’on a beaucoup de joueurs qui veulent venir chez nous. Nos principaux ambassadeurs, c’est Jonny, c’est Matt , c’est Carl Hayman, c’est Bakkies Botha. Et c’est pour cela que Drew Mitchell est venu, qu’Adam Ashley-Cooper voulait venir, que plein de joueurs Sud-Africain veulent venir. Parce qu’ils le vendent bien le rugby toulonnais.
Pourquoi avez-vous plus de joueurs Anglophones que d’Argentins ?
La complexité des Argentins, c’est que tu ne les as pas un tiers du championnat. Ils n’arrivent qu’en octobre, c’est quand même compliqué. Ils le savent d’ailleurs, ils en sont tributaires. Ils font gaffe maintenant. Après, les Argentins se sont de très bons joueurs, j’ai toujours eu de très bonnes relations avec les joueurs Argentins que j’ai entraînés. Mais c’est vrai que nous, ce qu’on veut, ce sont des joueurs à temps plein. Qui ne sont plus dans les sélections internationale, ça c’est un avantage, parce qu’ils ne se consacrent qu’à leur club. Ce sont souvent des joueurs de l’hémisphère sud qui n’ont plus de contrat avec leur fédération et qui viennent jouer ici.
Comment se passe l’intégration des nouveaux joueurs ?
Quand je suis arrivé, voilà ce que j’ai dit au président. Il faut que le train avance et que de moins en moins de joueurs descendent du train et que de moins en moins de joueurs y montent. Ça, ça veut dire qu’il roule bien, qu’il va droit. C’est ce qu’on essaie de faire. On essaie d’apporter des valeurs ajoutées par rapport à nos manques. On est parti de loin, on n’était pas européens, on faisait le challenge, il fallait rebâtir. Et donc, en deux ans, on a fait un bon recrutement et ce recrutement nous a aidé à faire la saison qu’on a fait l’année dernière, et j’espère que celui qu’on a fait va nous aider à faire une grande saison cette année.
Quels sont vos objectifs ?
Les objectifs sont les mêmes pour chaque club français. Chaque club français veut gagner la H-Cup et le championnat de France.
La H-Cup c’est fait ?
Oui, mais non, ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on a fait hier, c’est ce qu’on va faire demain.
Et le Top 14 ? Deux finales perdues, vous n’avez pas peur du syndrome de l’ASM ?
Non, parce que nous on a gagné la Coupe d’Europe. Et puis, comme je le dis souvent, la finale, on n’y sera pas chaque année. Il y en a qui aimeraient bien y être et les perdre, les finales. On n’y sera pas chaque année en finale. Malheureusement pour nous. On va tout faire pour, mais tout le monde ne sera pas d’accord pour nous laisser y arriver.
Castres c’est votre bête noire ? En finale l’année dernière et cette année en championnat ?
Non, ça n’a rien à voir. C’était chez eux.
Avez-vous noté des évolutions dans le championnat de France ?
La grosse évolution, c’est le club de Toulon. Quand je suis arrivé, il était neuvième du championnat. Aujourd’hui, ils font quatre finale en deux ans. Ce n’est pas moi, ce sont les joueurs. Ça montre qu’on a bien travaillé ensemble. Qu’on a bien recruté. Ce n’est pas le travail d’un homme. C’est le travail de tous. Comme je leur ai dit, si je viens c’est pour qu’on s’installe dans l’élite du rugby français, sinon ça ne m’intéresse pas. Si c’est pour faire une finale et finir neuvième la saison suivante, il n’y a pas de compétence, il n’y a rien. Aujourd’hui, Toulon fait partie des clubs phares. En deux ans, on a réussi à s’installer. Aujourd’hui, on est craint. Ça, c’est déjà une grande fierté pour nous. Avant, on parlait de Toulouse, de Clermont, on ne parlait jamais de Toulon. Aujourd’hui, on est à ce niveau. Ça c’est une bonne chose. Après, il faut continuer. Parce que ça va vite, on l’a vu.
Comment expliquez cela ?
Le rugby a évolué, beaucoup. Il y a beaucoup plus d’équipes compétitives. Quand j’étais au Stade-Français, il y avait trois équipes, quatre, qui pouvaient gagner le titre. Aujourd’hui, il y en a sept-huit. C’est plus équilibré.
Pourquoi ?
Les clubs se sont renforcés. Pour avoir de bonnes équipes, il faut de bons joueurs.
Le jeu a-t-il évolué ?
Je ne sais pas si c’est meilleur en terme de niveau. Ca ne me semble pas meilleur. Quand tu vois certains matches de championnat, à commencer par nous, le Stade-Français jouait mieux il y a dix ans, que ce qu’on a fait là.
Vous voulez dire cette saison ?
Oui. L’année dernière on a fait des matches énormes, de très gros matches de rugby, surtout dans la continuité, sur l’ensemble de la saison. Chose que j’avais peu connue comme entraîneur de club. Ce qu’on a proposé, nous, l’année dernière en terme de qualité et de réussite, jamais je n’ai eu une équipe qui a été capable de le faire sur la continuité. Jamais. Le championnat est plus équilibré, il y a plus d’équipes qui peuvent gagner. Je ne sais pas si le niveau est monté.
Pourquoi ? Les saisons sont trop longues ?
Je ne sais pas, il n’y a pas d’explications à tout, sans quoi ça ne serait pas du sport.
Un aspect que l’on met moins en avant, concernant le RCT, ce sont ses filières de formation de jeunes.
C’est quelque chose dont je parle d’autant plus facilement que moi, ça ne fait que deux ans que je suis là. Je n’ai formé personne. Tous les gens qui sortent, c’est le club qui les a formés, avec les éducateurs, et je tiens à leur rendre hommage. C’est vrai qu’on parle souvent de Jonny, de Bryan, de Bakkies, parce que ce sont des joueurs de notoriété mondiale, avec des palmarès, mais on oublie tous ces jeunes qui gravitent autour et qui jouent. Quand on regarde les compositions d’équipe des autres grands clubs, je ne vois pas beaucoup de joueurs issus de leur centre de formation qui jouent. Nous, on doit en être à six ou sept qui jouent régulièrement. Je ne veux pas m’attribuer ce qui ne m’appartient pas. C’est la force des cinq, six ans passés où les gens ont bien formé. La chance de Toulon, comparée à d’autres clubs, c’est aussi qu’ils sont tous seuls. Un bon joueur, à 200 km il vient ici. C’est un avantage. Après, il fallait progresser. On a amélioré la structure en mettant Laurent Emmanuelli en charge du recrutement des jeunes, le club a construit un centre de formation pour eux. Ça montre bien qu’il y a un intérêt réel pour la formation à Toulon. C’est bien.
Quels joueurs issus du centre de formation avez-vous remarqués ?
Josua Tuisova, un jeune centre fidjien qu’on a pris à 18 ans et demi. Il est déjà très bon, il sera monstrueux.
Des Toulonnais ?
Des jeunes qui montent ? Il y a Jean-Charles Orioli qui joue souvent. Vincent Martin, Xavier Chiocci qui joue tout le temps, ce sont des véritables Toulonnais. Il y a Théo Belan, un jeune qui arrive, qui a vingt ans, qui joue, qui commence à montrer le bout du nez. Il y a vraiment des jeunes qui sortent.
Comment ça se passe pour les jeunes quand ils jouent avec les stars ?
C’est pareil à Toulon, à Toulouse, à Clermont, ils sont contents de jouer avec de bons joueurs. C’est évident.
Mais à Toulon, ces joueurs étrangers, ce sont les meilleurs des meilleurs.
Je ne crois pas que ce sont les meilleurs des meilleurs. Ils ne sont pas meilleurs à Toulon qu’à Toulouse ou Clermont, ce n’est pas sympathique pour eux. Ils sont moins médiatiques, mais Sitiveni Sivivatu, c’est le meilleur ailier français. Personne n’en parle parce qu’il est un peu effacé, il ne parle pas aux médias, alors que nous on a la grande chance d’avoir des gens qui s’ouvrent aux médias, c’est pour cela qu’on parle beaucoup d’eux. Après, à Clermont, tous leurs joueurs, ce sont des grands joueurs. Les étrangers. Les Français aussi.
Que pensez-vous des Bleus ?
Moi, l’équipe de France, je l’aime. Je l’ai toujours aimée, je l’aimerai toujours. Après, on peut discuter, si elle joue bien, si elle ne joue pas bien. C’est un débat. Moi, je n’ai pas envie de rentrer dans ce débat là. Je ne veux pas être dans la critique. Je sais que c’est compliqué, ces peu de rassemblements, je connais la complexité de ce métier, je l’ai fait pendant huit ans.
Pour en revenir à Toulon, Jonny Wilkinson, un jour, il s’arrêtera. Avez-vous pensé au recrutement pour le remplacer ?
On verra. Bien sûr qu’on y pense. Mais surtout, on ne le pousse pas dehors. Le recrutement, il peut se faire deux ans à l’avance.
Il veut rester le plus longtemps possible ?
Je le pense.
Qu’est ce qui vous retient à Toulon ?
Les gens ici sont chaleureux. La chance qu’ils ont ici, c’est qu’il y a 300 jours de soleil. C’est un cadre de vie extraordinaire. Et pourtant, moi je suis parisien, j’aime beaucoup Paris. Je finirai mes jours à Paris, j’adore la capitale. Mais il faut reconnaître ce qui est: ici il y a des conditions de vie extraordinaires. De par le temps, c’est magique. Tu as la mer à côté. Il fait toujours soleil, le rugby est une religion ici, qu’est ce que tu veux de mieux quand tu es passionné par ça ? C’est ce que disent les joueurs aussi. Ils ne peuvent pas dire autre chose. Ali Williams, ça faisait une semaine qu’il était là, il disait: « C’est le plus bel endroit sur la planète pour jouer au rugby. » Quand tu vois la ferveur du stade, quand tu vois le temps, ce sont des conditions idéales de vie. C’est la qualité de vie qui est hors-normes ici.
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27 Commentaires
Rien à ajouter .
J’adore.
Un plaisir comme toujours de lire les interviews de Monsieur Laporte.
On le savait déjà !!!?
Chapeau une des meilleurs recrue de Mourad si ce n est la meilleure
Le mec il est pique stade français et Rct c beau ça en plus il prolonge un an alors que son épouse est a Paris pas sur que son prédécesseur a toulon l aurais fait lui il a préfère nous laisse ds la merde pour prendre l EDF
vincent martin, un jeune qui joue tout le temps ??
elle date d’un an et demi cet entretien
Relis. Vincent Martin (virgule), Xavier chiocci qui joue tout le temps.
Donc il parle de XC
Toujours aussi objectif dans ses interviews… c est un vrai régal ce Bernard..!!! :yes:
:-* :yes: On ne que se ranger à son avis lorsqu’il dit.. » TOULON , c’est le club du VAR,c’est le club de la RÉGION.C’est ce que le Président essaie de développer « ..A m’en donné où nos politiques envisagent sérieusement et à court terme la grande réforme de la SUPPRESSION pure et simple de certains DÉPARTEMENTS pour amplifier la notion de région..pareille déclaration prend pragmatiquement toute sa raison..un grand coup de pied dans la fourmilière de la petitesse…notre capacité Stadale trop restreinte ne peut HELAS que nous faire lorgner ailleurs que l’exiguïté de notre Temple..l’immortalité de l’âme Ercétienne est à ce prix..n’en déplaise à certains..et pis restons Baudelairien.. »je serais toujours bien là où je ne suis pas »..lorsqu’il en faudra en défendre notre cher RCT !…Allez TOULON..
Un régal se Laporte !
Il aime notre rct,notre ville,notre DÉPARTEMENT et Notre REGION. Il aime les grandes stars mais aussi les minots. Il a de la gouaille et déteste l injustice…
Je suis pas de son bord mais il a de grande valeur. :yes:
Mon copain ex-para vétéran de kolvesi….
Les départements ne disparaîtront pas … C juste les missions et travail administratif qui seront effectué par les régions.
T en fait pas le var sera toujours le var.
:-* :beer:
J’espère bien que les départements ne disparaîtront pas!!! Quelle connerie cette idée sous couvert d’économies… Je suis varois et fier de l’être, en aucun cas je ne voudrais voir ça disparaître!
Rien à redire, si mourad pouvait afficher le passage sur mayol sur son miroir dans la salle de bain, pour le lire tous les matins, j’en serais comblé
Quel belles phrases de me laporte
« » »Si c’est pour faire une finale et finir neuvième la saison suivante, il n’y a pas de compétence, il n’y a rien. « » » ». Ca c’est cadeau pour PSA mwahahha
Et dire qu’un jour, on a badé PSA… Un peu d’esprit auvergnat, c’est ce qu’il nous faut pour canaliser les excès toulonnais, pensait-on…
Jobastres que nous étions !!! Dès que Tana est parti, on a vu le résultat… calamiteux !…
Nanard n’est pas né à Toulon, mais c’est un Toulonnais… il a l’esprit toulonnais… Et c’était lui qu’il nous fallait pour faire de Toulon une grande équipe…
Bravo à Mourad de l’avoir pressenti. :yes: :yes:
Psa ne badait pas le rct lui il pensait surtout a son porte monnaie laporte lui est entier je crois qu il a ete vaccinne en rouge et noir petit mais il s en rend compte q aujourd hui j espere qu il mettra un beau costume rouge bientot pour aller chercher le brennus et rire au nez et a la barbe de la ligue
HS
Compo st-racing
Poitrenaud-huget Fritz Mc aliSter gear-doussain vetmaak-
Camara picamoles dusautoir- maestri albacete-jonsthon brevgzdze baille.
Banc: montes tolofua steenkamp
Tekori nyanga fikou matavanou
Racing
Hernandez-plante chavancy Roberts imohff-sexton machenaud-
Le roux crunje battut- van der merwe Kruger-ducalcon Lacombe brugnault.
Banc: mujati mouroiard ben arous
Metz Laurent Philips estebanez fall.
Quand je pense que beaucoup (SAUF MOI) râlaient à l’annonce de son arrivée.
J’étais très content de sa venue et on me prenait pour un fou.
Bernard Laporte est l’homme qu’il fallait à Toulon.
Je le bade.
Nanard il se laisse pousser la barbe, se met des mocassins, un bandana dans les chev…ah merde côté capillaire ça va pas le faire …tant pis si la ressemblance s’arrête là mais je suis pas loin de penser qu’il va s’inscrire dans la légende du RCT tout autant qu’un célèbre barbu qui savait aussi avec ses mots à lui « guingasser » ses gros…
:-* :yes: …Salut…mon garry…c’est bien vrai..il ne lui manque plus que le regard..bleu…perçant..de notre philosophe… DANIEL….épicétou…Allez TOULON..
Est ce qu il est pas en train de nous annoncer que Jonny jouera un an de plus?
Pourquoi le RCT, pourquoi l’O.M pourquoi c’est les meilleures audiences à la TV, pourquoi à l’extérieur c’est à guichets fermés, pourquoi les joueurs veulent venir y jouer : la PASSION et la chaleur méditerranéenne.
Y a pas ça ailleurs, c’est tout.
:yes: C’est vrai que depuis l’arrivée de notre Président et de Monsieur LAPORTE, on est les meilleurs en tout;manque plus que le grand Stade à Toulon, mais cela hélas pas le fait de nos instances dirigeantes;alors faudra encore subir quelques délocalisations;même si chacun pourra le regretter!Vive le RCT.
20 000 places à Mayol , c’est ce qui est prévu non ?? cela sera largement suffisant pour supprimer la majorité des délocalisations…
parce que Toulon
😯 …sauf que tu as le potentiel brut de plus de 30000 entrées à Nice et 40000 au VEL…majorité de Toulonnais..Varois..expats et assimilés que l’on ne peut négliger en plus du noyau dur des 10000 abonnés et des 3000 à 4000 non abonnés…symptomatique qu’à 20000 tu es encore trop petit ?:-) ..Allez TOULON…
J’ai vraiment beaucoup aimé cet interview. Bernie le dingue est L’ENTRAINEUR idéal pour notre RCT, car comme nous il est « jobastre ». :yes: 😎
Epicez tout: :reallypissed: :reallypissed: :reallypissed: