« Certains joueurs comme Lionel Nallet vont jouer le dernier match de leur carrière en équipe de France face à la Nouvelle-Zélande en finale de la Coupe du monde, c’est quelque chose d’énorme ! Tu ne peux pas faire un rêve plus beau, c’est magique pour ces mecs que je connais. Attention de ne pas jouer le match dans les têtes avant et dans la nuit qui précède. Morgan Parra dit qu’il a travaillé dur pour vivre ces moments-là. C’est ça le sport de haut niveau et c’est pour ces émotions que j’ai choisi ce fabuleux métier. J’ai vraiment l’impression que les joueurs de Marc Lièvremont ont réellement pris conscience qu’ils vivent le sommet de leur carrière et un des plus grands moments de leur vie ! Que dire aux joueurs avant un tel match ? Quel discours doit utiliser Lièvremont ? Je n’ai pas la réponse mais en 2007 face aux Blacks en quart de finale de la Coupe du monde, mon discours était très simple. On s’était mis en difficulté en s’inclinant face à l’Argentine, on jouait la meilleure équipe du monde et je leur ai dit de tout donner et de sortir la tête haute. J’avais un objectif à transmettre à mes joueurs : il fallait rivaliser avec les meilleurs joueurs de la planète ! Un mot sur le sélectionneur de Nouvelle-Zélande, Graham Henry, qui est un grand entraineur mais aussi un grand homme. Après sa défaite de 2007, il était venu me voir dans les vestiaires sans aucune aigreur. C’était vraiment très classe. Comme pour les Français, c’est aussi le match de sa vie ce dimanche matin ».

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