Grâce à leurs deux premières places au classement général, l’Union Bordeaux-Bègles et le Leinster auront le privilège de jouer à domicile jusqu’aux demi-finales de Champions Cup.

Un avantage que certains jugent décisif, à l’image de Toulouse, contraint de se déplacer à Toulon à cause d’un simple point de bonus oublié en phase de poules.

En début de saison, Antoine Dupont avait souligné l’importance de bien figurer au classement. Extrait :

Les matchs de poules de cette Champions Cup sont hyper importants pour la suite. Quand on voit les incidences que peut avoir le classement sur le fait de recevoir ou pas les phases finales… 

Des mots qui résonnent aujourd’hui plus que jamais pour les Rouge et Noir, cinqièmes au classement global.

À l’inverse, le Leinster s’avance avec confiance dans son quart de finale contre Glasgow, fort de statistiques impressionnantes. Les Dublinois n’ont perdu qu’un seul de leurs 22 derniers matchs à domicile, une défaite qui plus est en finale 2023 face à La Rochelle, dans un match officiellement « neutre » joué à l’Aviva Stadium.

Historiquement, l’avantage du terrain pèse lourd dans cette compétition. Huit des dix derniers champions avaient reçu tous leurs matchs à élimination directe.

Seuls Toulouse (2021) et La Rochelle (2022) sont parvenus à soulever le trophée sans ce luxe. En demi-finale, deux seules équipes ont perdu à domicile depuis dix ans.

De quoi nourrir les ambitions de l’UBB, qui accueillera au Matmut-Atlantique le vainqueur de Toulon-Toulouse en cas de succès face au Munster. Les Girondins n’ont encore jamais affronté le RCT en phase finale, mais ont déjà connu deux défaites face aux Toulousains en 2021 à ce stade.

L’avantage de recevoir est évident, mais il n’est jamais garanti. Comme le rappelle l’histoire récente, les surprises existent. Toutefois, les chiffres sont clairs : en Champions Cup, jouer à la maison, c’est souvent franchir un palier.