Le trois-quarts Atila Septar est arrivé au Rugby Club Toulonnais cet été en provenance de la Section Paloise.

Ce samedi soir, le joueur de 25 ans va débuter son premier match officiel sous les couleurs du RCT, contre Montpellier, au Stade Mayol.

Interrogé à ce sujet en conférence de presse, ce-dernier indique avoir hâte de découvrir Mayol du bon côté. Extrait:

« J’ai hâte de découvrir Mayol du côté Toulonnais. J’ai déjà joué à Mayol mais du mauvais côté. Je me rappelle d’un public très présent qui encourage beaucoup son équipe. J’ai hâte de mouiller le maillot pour les supporters et de me donner à fond. La saison dernière c’était compliqué car il n’y avait pas de supporters dans les stades. Je pense que là, ça va nous apporter un boost, un coup de pouce. Ca ne peut qu’être bénéfique pour nous. »

Il précise que son intégration s’est parfaitement passée. Il l’avoue : il ne s’était jamais aussi bien intégré dans un groupe jusqu’à présent. Extrait:

« Mon intégration s’est super bien passée. J’ai eu la chance de faire les deux premières étapes du SuperSevens pour connaître un peu plus l’équipe. On va dire que c’est la première fois que je m’intègre aussi vite et aussi bien. J’adore être ici et c’est ce qui me donne encore plus envie de mouiller le maillot et de me donner à fond. »

Ses objectifs personnels ? Que l’équipe gagne, tout simplement. Extrait:

« En terme d’objectif personnel, c’est secondaire. L’objectif principal c’est l’équipe. Je donne un exemple : je ne pourrais jamais être meilleur marqueur si l’équipe ne tourne pas, si on n’avance pas et si on ne gagne pas. Donc l’état d’esprit est tourné vers l’équipe. Si l’équipe tourne bien, je ferais forcément de bons matches. »

Questionné sur son poste préféré, là encore Atila Septar pense collectif et indique vouloir seulement être sur le terrain, qu’importe le poste. Extrait:

« Le poste que je privilégie c’est être sur le terrain. Au rugby, tu as des postes mais c’est pour te retrouver un peu dans une structure. Si je suis perdu, je fais quoi ? Je vais où ? Mais parfois, tu n’en as pas besoin et tu joues au rugby. Tu prends la balle, tu as un défenseur devant toi, tu as un coéquipier à côté tu lui fais la passe et il va marquer. Le poste, c’est pour la structure. On s’en fout au final. »

Depuis son arrivée à Toulon, Atila Septar explique prendre énormément de plaisir. Extrait:

« Je prends énormément de plaisir. J’adore cela ! Le fait de changer de club, en tant que nouveau joueur, on se met un peu sous pression. Donc ça nous fait progresser. On donne le meilleur pour l’équipe, on se donne à fond. Du moment que les mecs à côté se donnent à fond aussi, on ne peut prendre que du plaisir. »

Désormais, il souhaite que l’équipe appuie sur l’accélérateur pour ce match contre Montpellier. Extrait:

« Les six semaines de préparation ont été très intenses, la reprise est aussi très intense car il ne faut pas oublier qu’on a un match samedi et on ne peut pas lever le pied. Il faut justement continuer à donner encore plus. C’est maintenant qu’il faut appuyer sur l’accélérateur et donner le meilleur. Il va falloir être vigilant sur notre jeu, sur nous. Si on met en place notre jeu, si on se concentre sur nous et pas sur l’adversaire, le match basculera en notre faveur. Tout se passera bien pour nous. »

Pour conclure, Atila Septar indique que l’équipe a travaillé depuis la claque reçue en amical contre Toulouse. Pour lui, il s’agit seulement de petits détails à régler. Il n’est pas du tout inquiet. Extrait:

« On a travaillé après le match contre Toulouse. On a identifié les problèmes et on fait en sorte de régler ça. A l’entrainement ça se règle facilement car c’est quelque chose sur lequel on a mis le doigt dessus. Mais c’est ce week-end que l’on verra si on a réussi à régler cela ou pas. Forcément, toute l’équipe espère que l’on règlera ce détail là. Avec les nouveaux joueurs et les changements qu’il y a eu, il y a forcément un manque d’alchimie. Mais du moment que l’on met l’envie et que l’on est tous à 100%, ces détails vont vite être gommés car ce ne sont que des détails. Ce ne sont pas des gros manques de structure ou de stratégie. C’est de l’envie. »