Ce vendredi soir, Biarritz défiait Montauban à Sapiac dans le cadre de la Pro D2.

Les Biarrots menaient à quelques secondes de la fin du match.

Alors qu’ils semblaient tenir la victoire en main, les Basques ont effectué une terrible erreur.

Ces derniers bénéficiaient d’un renvoi d’en-but. Il leur suffisait de taper très loin devant, de laisser la dizaine de secondes s’écouler et défendre férocement pour remporter le match.

Problème : Enzo Selponi pensait que la sirène avait déjà sonné et a directement tapé en touche le renvoi d’en-but.

Résultat : l’arbitre a sifflé une mêlée à cinq mètres pour les Montalbanais qui ne se sont pas faits prier pour marquer l’essai de la gagne en force.

Score final : 29 à 26 en faveur des Montalbanais.

Voilà une défaite très frustrante pour les Biarrots.

Après la rencontre, le manager du BO, Boris Bouhraoua a fait bloc derrière son groupe. Extrait:

« Je sais comment ça se passe dans ces moments-là, on va essayer de chercher un coupable. Le coupable, c’est l’équipe. Ce geste, c’est un choix d’équipe assumé. On a cru que la sirène avait sonné, mais il restait treize secondes… L’erreur est là, rien de plus. Tout le monde s’est concerté. Il y a eu un long arrêt de jeu. L’idée c’était de trouver une solution pour terminer le match. C’est une erreur d’interprétation du temps.

Le problème de base, c’était notre énergie. Le plus dur, c’est rugbystiquement. Il y avait un mur autour des rucks et on allait dedans, donc on leur a facilité la tâche. Ensuite, on ne mettait pas assez de mouvement dans notre jeu, ce qui fait qu’on restait sur place à chaque fois.  À partir du moment où on a mis un peu plus de mouvement de circulation offensive, on a pu faire bouger un peu plus le ballon, passer dans le dos et aller dans des espaces libres. »

L’ailier Mathieu Acebes a enchainé. Extrait:

« On a mis beaucoup de temps à rentrer dans cette partie, on a été très stériles en première mi-temps, on a manqué d’énergie, on a manqué de dynamisme… On a été pris aussi, il faut le reconnaître, par l’engagement des Montalbanais sur la première mi-temps, qui a été quand même d’un très, très bon niveau. On a bien été dominés.

On était venu pour gagner, mais on reste dans notre process. Il y a encore des axes à travailler, notamment dans la finition. Ce n’est pas la première fois, on prend l’intervalle, mais derrière, on ne finit pas. C’est vrai qu’on doit avoir ce côté un peu plus tueurs, une équipe froide, capable de marquer. Après, c’est la vie, il y a des hauts et des bas, mais il faut rester positif. »