La sirène et le feu

La sirène et le feu

Le lundi 16 janvier 2012 à 10:00 par David Demri

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Grâce à un final de folie et deux essais marqués en trois minutes, les Toulonnais remportent la rencontre et le point de bonus offensif Certains matchs ressemblent à une dégustation de vins. On garde toujours le meilleur pour la fin. C’était le cas hier soir dans un match sans enjeu mais que le RCT devait remporter sans sourciller pour s’offrir un quart de finale à la maison.

Bon, pour ce qui est des sourcils, on s’en est arraché quelques-uns pour passer le temps dans une première période sans rythme. Entre un arbitre tatillon, des Lyonnais bien organisés en défense et des Toulonnais apathiques, le banquet était triste. Pas besoin de sortir l’argenterie.

Supériorité en mêlée

Seule la mêlée offrait de vrais motifs de satisfaction. Heureuse récompense pour les gros, c’est sur une belle avancée qu’est né le premier essai des Varois. Magnaval, coquin comme un neuf, anticipait la « 89 » lyonnaise pour chiper la balle et servir sur son intérieur Wilkinson. L’Anglais transmettait à Senatore qui marquait sans opposition.

En deuxième période et sous l’impulsion de Cibray, entré à la mêlée, les Toulonnais faisaient preuve de plus d’enthousiasme. Lapeyre, d’hyperactivité aiguë. C’est lui qui marquait le deuxième essai, au près et au prix d’une belle feinte de corps. L’ailier passait la ligne deux fois de plus en dix minutes mais un ballon relâché et un pied en touche annihilaient ses velléités. A l’heure de jeu, la pression des Rouge et Noir était à son paroxysme mais l’imprécision régnait. A ne pas scorer dans ses temps forts, on s’expose. Cqfd avec cet essai Lyonnais à quatre minutes de la fin.

Suspense maximal

Pour le bonus offensif, on repassera, pense-t-on logiquement. C’était sans compter sur l’orgueil de la bande à Bernie. Sur le renvoi, Gunther redonne l’espoir aux siens en allant aplatir son essai. Jonny transforme en drop. Vidéo. Un fait de match qui aura son importance. Sur le renvoi, les Toulonnais bien aussi bien positionnés que mobilisés. Gunther alerte Palisson, diable enfin sorti de sa boîte. Cad’ deb’ sur son vis-à-vis, valise sur l’aile, relais de Cibray, sautée de Wilko et essai de Rooney. Mayol chavire. En trois minutes, les Toulonnais ont renversé la situation et cueilli un miraculeux bonus offensif. Jouissif.

Var Matin

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  1. GéGé 16 janvier 2012 at 11h

    Nos guerriers gentlemans ont attendu le retour à 15 des lyonnais pour les destroncher

    Super final parce que Toulon 🙂

  2. Georges 16 janvier 2012 at 11h

    😥 …fallait le faire pratiquement à la quatre vingt quatrième…tous mes amis Lafontanéens ayant déserté la tribune…dommage !!! 😳 :mrgreen:

  3. Olive 16 janvier 2012 at 11h

    JOUISSIF… tout est dit!!!

  4. GéGé 16 janvier 2012 at 11h

    Georges même dans la douleur j'assume mes guerriers

    je râle quand je vois les supporters quiter le stade au coup de sifflet final surtout avec un résultat pareil

    Je rêve du jour ou 😐 tous resteront pour applaudir au tour d'honneur des jours qui le méritent bien (il me semble)

  5. Georges 16 janvier 2012 at 11h

    😳 …Vrai..GéGé…mais les vrais de vrais….anciens..joueurs, supporters ou mordus qui viendront toujours à Mayol même si en Fédé…se comptent sur les dix doigts de la main ou tout juste un peu plus…dommage !!

  6. Bony83 16 janvier 2012 at 12h

    Georges…onze…avec moi, si les "estrangers" (département voisin!) sont toujours les bienvenus….

    PS : BO "miraculeux" ???? … j'ai pas le même dico !!!

  7. Melville 16 janvier 2012 at 12h

    10 minutes de volonté féroce de nos terribles guerriers auront suffi à réconclier amateurs ou non de sodomie arbitrale.

    La vie, finalement, c'est simple comme un bonus offensif !

    :mrgreen:

  8. starlette 16 janvier 2012 at 14h

    cette fin de match nous donne la dernière indication qui manquait à la panoplie du rct,à savoir,la possibilité que peut avoir une équipe à jouer dans les derniers instants d'un match.(qui est la marque des très grandes équipes)

    c'est chose faite,on engrange de la confiance avec des matchs comme ça

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