Grâce à un final de folie et deux essais marqués en trois minutes, les Toulonnais remportent la rencontre et le point de bonus offensif Certains matchs ressemblent à une dégustation de vins. On garde toujours le meilleur pour la fin. C’était le cas hier soir dans un match sans enjeu mais que le RCT devait remporter sans sourciller pour s’offrir un quart de finale à la maison.
Bon, pour ce qui est des sourcils, on s’en est arraché quelques-uns pour passer le temps dans une première période sans rythme. Entre un arbitre tatillon, des Lyonnais bien organisés en défense et des Toulonnais apathiques, le banquet était triste. Pas besoin de sortir l’argenterie.
Supériorité en mêlée
Seule la mêlée offrait de vrais motifs de satisfaction. Heureuse récompense pour les gros, c’est sur une belle avancée qu’est né le premier essai des Varois. Magnaval, coquin comme un neuf, anticipait la « 89 » lyonnaise pour chiper la balle et servir sur son intérieur Wilkinson. L’Anglais transmettait à Senatore qui marquait sans opposition.
En deuxième période et sous l’impulsion de Cibray, entré à la mêlée, les Toulonnais faisaient preuve de plus d’enthousiasme. Lapeyre, d’hyperactivité aiguë. C’est lui qui marquait le deuxième essai, au près et au prix d’une belle feinte de corps. L’ailier passait la ligne deux fois de plus en dix minutes mais un ballon relâché et un pied en touche annihilaient ses velléités. A l’heure de jeu, la pression des Rouge et Noir était à son paroxysme mais l’imprécision régnait. A ne pas scorer dans ses temps forts, on s’expose. Cqfd avec cet essai Lyonnais à quatre minutes de la fin.
Suspense maximal
Pour le bonus offensif, on repassera, pense-t-on logiquement. C’était sans compter sur l’orgueil de la bande à Bernie. Sur le renvoi, Gunther redonne l’espoir aux siens en allant aplatir son essai. Jonny transforme en drop. Vidéo. Un fait de match qui aura son importance. Sur le renvoi, les Toulonnais bien aussi bien positionnés que mobilisés. Gunther alerte Palisson, diable enfin sorti de sa boîte. Cad’ deb’ sur son vis-à-vis, valise sur l’aile, relais de Cibray, sautée de Wilko et essai de Rooney. Mayol chavire. En trois minutes, les Toulonnais ont renversé la situation et cueilli un miraculeux bonus offensif. Jouissif.
Var Matin
Publicité
Comments are closed.
Nos guerriers gentlemans ont attendu le retour à 15 des lyonnais pour les destroncher
Super final parce que Toulon 🙂
😥 …fallait le faire pratiquement à la quatre vingt quatrième…tous mes amis Lafontanéens ayant déserté la tribune…dommage !!! 😳
JOUISSIF… tout est dit!!!
Georges même dans la douleur j'assume mes guerriers
je râle quand je vois les supporters quiter le stade au coup de sifflet final surtout avec un résultat pareil
Je rêve du jour ou 😐 tous resteront pour applaudir au tour d'honneur des jours qui le méritent bien (il me semble)
😳 …Vrai..GéGé…mais les vrais de vrais….anciens..joueurs, supporters ou mordus qui viendront toujours à Mayol même si en Fédé…se comptent sur les dix doigts de la main ou tout juste un peu plus…dommage !!
Georges…onze…avec moi, si les "estrangers" (département voisin!) sont toujours les bienvenus….
PS : BO "miraculeux" ???? … j'ai pas le même dico !!!
10 minutes de volonté féroce de nos terribles guerriers auront suffi à réconclier amateurs ou non de sodomie arbitrale.
La vie, finalement, c'est simple comme un bonus offensif !
cette fin de match nous donne la dernière indication qui manquait à la panoplie du rct,à savoir,la possibilité que peut avoir une équipe à jouer dans les derniers instants d'un match.(qui est la marque des très grandes équipes)
c'est chose faite,on engrange de la confiance avec des matchs comme ça