La Rochelle n’oubliera pas cette victoire contre Toulon de si tôt
La Rochelle n’oubliera pas cette victoire contre Toulon de si tôt
Le dimanche 26 avril 2015 à 13:32 par David Demri
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Il y avait déjà le 31 janvier, ou le 28 mars. Il faudra y ajouter le 25 avril. En cas de maintien de La Rochelle en Top 14, en fin de saison, ces dates seront à n’en pas douter celles que retiendront les inconditionnels des joueurs Jaune et Noir. Ce succès contre Toulon est de ceux qui (vous) font découvrir qui vous êtes. Le poing et le cri rageur d’un Patrice Collazo, ou les larmes qui abondaient sur le visage de Xavier Garbajosa ne trompent pas : l’énergie déployée depuis des mois pour être au niveau consume les entraîneurs et les réactions le sont à cette hauteur.
Les Rochelais, même s’ils ne sont pas encore saufs dans ce Top 14 décidément indécis, « ont pris conscience » de leur valeur. De quoi mettre des certitudes dans les bagages pour les dernières étapes qui les enverront en mai à Lyon, et Bayonne avec au milieu la réception du Racing-Metro 92.
Le bonus défensif ne leur suffisait pas
Samedi, c’est la tournure du match qui a fait battre les cœurs. Les Rochelais voulaient à tout prix la victoire, ce qui explique le choix des pénaltouches dans les ultimes instants du match. « On avait confiance en nous, ça a payé« , insiste le troisième ligne Loann Goujon. « Le bonus était déjà acquis, il fallait aller chercher la victoire. On se dit forcément que c’est la balle de match. La sirène avait retenti. Il fallait marquer ».
Un choix judicieux et couronné de succès avec l’essai du centre Malietoa Hingano, venu grappiller un ballon suite à un énième groupé pénétrant après la sirène et qui marque en casse-cou malgré un rideau de plusieurs défenseurs toulonnais. L’Australien avait déjà réalisé la même prouesse lors du match de Clermont, en janvier dernier. « C’est juste un nouvel essai », dit-il. « Ils sont tous importants. J’ai été suffisamment chanceux ».
Un bruit assourdissant
Sorti en début de seconde mi-temps, le troisième ligne Romain Sazy a vécu ce moment au bord du terrain. « C’est exceptionnel, ça délivre tout le stade. La fin de match a été stressante pour nous les remplaçants. Ce match a été complètement fou. On s’est rendu coup pour coup. Il y a eu un rythme important dès le début. En plus, c’était les premières chaleurs. Le danger venait de partout ».
Enfin, si dans les vestiaires l’euphorie rochelaise côtoyait la déception toulonnaise, certains ont pris le temps de l’analyse. Bernard Laporte, le manager du RCT, reconnaît la qualité du travail réalisé à La Rochelle par Patrice Collazo. « Patrice est en train d’imposer un nouveau style. C’est un mélange de technicien pointilleux et d’affectif » , confie l’ancien sélectionneur du XV de France.
L’affectif, et l’attachement au maillot sont des valeurs chères à l’ancien pilier afin « d’exister en tant que club ». « Contre Toulon, je n’ai pas vu de Néo-Zélandais, de Samoan ou d’Australien », termine Patrice Collazo. « J’ai vu des mecs qui savent ce que c’est que de mettre le maillot du Stade rochelais. Le poids, les attentes, l’ampleur de la tache. Il y a une fierté d’appartenir à ce club ».
Source: rugbyrama.fr
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C’est très bien en espérant qu’ils n’oublieront pas non plus :-)) :-)) la défaite du match aller avec je crois 9 essais encaissés
je te kiff Bernard.. plus on perd et + on prend de l’avance… on avait 3 points et là on en a 4 sur Clermont.. pas belle la vie…???? mort de rire..!!!
Esperons qu ils mettent autant d energie pour battre le racing
Remarque idiote par excellence, ils jouent leur peau, bien sur qu’ils seront à fond contre toutes les équipes qu’ils vont rencontrer.