La Rochelle est en crise et sa saison ne tient plus qu’à un fil. Explications !
La Rochelle est en crise et sa saison ne tient plus qu’à un fil. Explications !
Le jeudi 20 mars 2025 à 8:29 par David Demri
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Longtemps référence du rugby européen avec ses deux sacres en Champions Cup (2022, 2023), La Rochelle traverse une période trouble. Manque de puissance, jeu stérile et surtout un déficit d’engagement inquiétant : les Maritimes ne sont que neuvièmes en Top 14 et restent sur une série noire de quatre défaites consécutives en championnat (Toulon, Lyon, Racing 92, Stade Français), assortie de deux revers en Champions Cup face au Leinster et au Benetton Trévise.
La trêve internationale du Tournoi des Six Nations sera-t-elle suffisante pour relancer la machine ? Le Figaro sport fait le point.
O’Gara en plein doute
Face à cette spirale négative, Ronan O’Gara ne cache pas son impuissance et se remet même en question.
Après la défaite contre le Racing 92, l’Irlandais a lâché un constat alarmant. Extrait :
C’est une crise. Mais c’est maintenant qu’on va savoir si on est capable de sauver quelque chose de cette crise ou alors si cette crise est plus forte et sera capable de faire mourir ce staff et ce groupe de joueurs. Est-ce que les joueurs se battent pour moi ? C’est une question qu’on peut se poser, et en l’occurrence ce soir, non. »
Si, selon Sud Ouest, Ronan O’Gara ne serait pas menacé à court terme, l’histoire récente du club montre qu’à La Rochelle, les entraîneurs ne sont pas intouchables. Patrice Collazo (2018) et Xavier Garbajosa (2019) avaient déjà été remerciés après des périodes compliquées.
Des rumeurs australiennes pour l’après-La Rochelle ?
L’incertitude autour de l’avenir d’O’Gara ne s’arrête pas au club maritime. En Australie, plusieurs sources évoquent son possible arrivée à la tête des Wallabies, pour succéder à Joe Schmidt après le Rugby Championship 2024.
Une hypothèse que le technicien irlandais n’a pas totalement écartée. Extrait :
Est-ce que ça peut m’intéresser ? Bien sûr, parce que c’est potentiellement un bon travail. Comme si on demandait à un coach de foot si ça lui disait d’entraîner le Real Madrid. Il ne s’agit évidemment pas là du Real Madrid, mais bien sûr qu’il dirait que ça l’intéresse. Mais moi, je suis un entraîneur de rugby.
Un effectif en mutation et un calendrier périlleux
Quoi qu’il arrive, le Stade Rochelais va connaître un profond remaniement cet été. Des cadres comme Tawera Kerr-Barlow et Teddy Thomas quitteront le club, tandis que Nolann Le Garrec et Davit Niniashvili feront le chemin inverse.
D’ici là, la fin de saison s’annonce compliquée, avec trois rendez-vous cruciaux avec des concurrents directs : réception de Castres ; déplacement à Clermon et huitième de finale de Champions Cup face au Munster à Marcel-Deflandre
Face à ces échéances, Ronan O’Gara identifie le mal qui ronge son équipe : « La justesse, la discipline, la précision, c’est lié à un manque de confiance. »
Des lacunes qu’il faudra combler au plus vite sous peine de voir La Rochelle s’enfoncer un peu plus dans la crise.
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4 Commentaires
Pas simple de pereniser un statut et un niveau…
Peu de club y arrive
La Rochelle un club très familial,un beau cadre de vie l’ile de ré à proximité.
Les joueurs sont protégés peut etre trop beaucoup de confort difficile de se faire violence.
Quoi qu’il arrive un satde à guichet fermé des supporters et sponsors très fidèles.
Il faut secouer le cocotier!!!!
4 points séparent la 5e place de la 10e, un bon ou un mauvais match et tout change. En tous cas, à la fin de la 26e journée il y a 3 ou 4 équipes qui auront beaucoup de regrets
Ronan O’Gara n’y est plus à 100 %.
Ne pas avoir su c.onserver Georges Henri Colombes, « Colombes n° 4 au poste » c’est un signe. Ne pas avoir c.onsevé Kerr Barlow, un autre. Son esprit est en partie ailleurs.
Son destin est de diriger une tournée des Lions comme Andy Farrell cet été. Il y a déjà une partie de son esprit qui y est. Pour cela il ne doit pas tarder à prendre une sélection.
O’Gara à 48 ans, Farrell 49 et déjà entraineur d’une sélection depuis 5 ans. Adjoint d’une sélection depuis 2012, une première tournée en adjoint des Lions en 2013. L’écart se creuse.
Son palmarès en club est très bon, 5 ans à La Rochelle, c’est plus qu’il n’en a passé dans les autres clubs. C’est le moment de partir.
Né aux Etats-Unis, je me demande même s’il n’aurait pas envie d’en être le sélectionneur pour 2031.
La meilleure recrue de Vincent Merling, c’est Pierre Vénayre. C’est d’ailleurs lui que j’aurais vu à la LNR. Curieux de voir comment il juge la situation et comment il va la gérer.
Je le laisserais partir en Australie ou au Pays de Galle dès cet été.