Le deuxième ligne international Français de Clermont, Sébastien Vahaamahina a récemment dézinguer les dirigeants de l’ASM lors d’un entretien accordé au journal L’équipe.

Ce-dernier a pointé du doigt les dirigeants Auvergnats qui ne l’ont pas ménagé malgré ses commotions cérébrales.

Contraint de mettre un terme à sa carrière, Sébastien Vahaamahina compte bien obtenir gain de cause en attaquant son club devant les tribunaux.

Interrogé à ce sujet dans sa chronique « Mourad de Toulon », l’ancien président du Rugby Club Toulonnais, Mourad Boudjellal n’a pas manqué de s’exprimer. Extrait:

« La polémique de la semaine c’est une interview de Sébastien Vahaamahina par rapport à ses commotions avec Clermont. Il dit avoir été traité comme un chien, sans soutien de la part de son club alors qu’il doit arrêter sa carrière et qu’il lui reste deux ans de contrat. On ne va pas taper sur Clermont qui a été mêlé à plusieurs reprises à ce genre d’histoire. C’est le problème du rugby Français, ces commotions.

Sébastien Vahaamahina a un contrat donc ses deux années de contrat seront honorées par son arrêt de travail dans le pire des cas. Il y a des assurances pour cela. Mais surtout, sans vouloir dénigrer les joueurs, je voudrais dénigrer certains avocats qui, comme des rapaces tournent au milieu des joueurs de rugby en leur disant qu’il y a moyen de gagner beaucoup d’argent et que ça ne coûtera rien. Il suffit de faire une procédure et ils se rémunèrent 10% sur l’indemnité que le joueur recevra. L’un de ces avocats de se reconnaitra d’ailleurs, il a travaillé à Provale. Ces avocats rodent en essayant de plumer les clubs alors que les commotions, c’est un problème mondial. 

Ces avocats veulent se donner une bonne image en essayant de lutter contre les clubs. Mais ce sont simplement des rapaces qui veulent prendre 10% de ce qu’ils vont rapporter. C’est le problème et je pense que Sébastien Vahaamahina est tombé sur l’un de ces avocats même si quelque part, force est de reconnaitre que je peux compatir avec sa situation. Mais il y a des assurances pour cela et tu toucheras l’assurance de ta fin de ta carrière. Et les avocats se reconnaitront.

Les commotions, c’est une réalité mais ça récupère vite car en résumé, les joueurs veulent que les clubs les payent et ils veulent toucher en parallèle les assurances. Cela me choque. Il y a des assurances et ce n’est pas au club de payer. »