La punchline signée Uini Atonio : « Je sais que quand on a un peu de caca au cul, on se bouge le cul ! »

La punchline signée Uini Atonio : « Je sais que quand on a un peu de caca au cul, on se bouge le cul ! »

Le jeudi 2 janvier 2025 à 19:42 par David Demri

2 Commentaires

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Le saviez-vous ? Uini Atonio est le joueur de l’effectif Rochelais le plus utilisé par le manager Ronan O’Gara.

Interrogé via Midi Olympique, le pilier droit a exprimé sa satisfaction. Extrait:

Moi qui aime bien jouer tout le temps, je trouve que c’est cool. C’est plus que cool. Ça montre ma régularité. Franchement, ça fait plaisir de jouer autant. C’est un match de plus que Saze (Romain Sazy est à 70 matchs disputés sur les 99) sachant que ça fait deux ans qu’il a arrêté (rires)… Du coup, c’est bien, c’est cool.

Ce samedi, La Rochelle fêtera son 100ème match consécutif à guichets fermés. Là aussi, il savoure. Extrait:

Ça montre à quel point nos supporters sont fidèles. On a vraiment la chance d’avoir une ville qui est derrière l’équipe. Dans les hauts comme dans les bas, ils sont toujours là. Qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il fasse 40°C, ils sont toujours là pour nous. Cent « guichets fermés », c’est assez incroyable. Même si on les appelle pour venir à minuit, je pense que tout le monde serait là (rires).

Concernant le sportif, il concède que le Stade Rochelais n’est pas très performant à l’extérieur. Extrait:

Cette année, peut-être qu’on est moins performants à l’extérieur, on a plus de bas que de hauts. On a perdu un match à la maison contre Vannes. Peut-être que c’est une dynamique différente par rapport aux années passées. Ce qui est bien, c’est qu’on n’est qu’à la mi-saison, il reste encore 13 matchs. C’est à nous de changer de visage avant la fin de saison. Il ne faut pas oublier qu’on est une équipe assez soudée. On travaille dur, on fait le travail. C’est juste qu’on n’arrive pas à transférer tout ce qu’on fait à l’entraînement sur le terrain, le samedi. Notamment à l’extérieur.

Il indique ne pas avoir de solution, pour le moment. Extrait:

Je n’ai pas de solution. Si j’avais une solution, je crois qu’on gagnerait tous les matchs à l’extérieur. Peut-être est-ce une question de jeu ou d’envie, je ne peux pas vous dire aujourd’hui. Tout ce que je sais, c’est qu’il reste 13 matchs, dont 7 à l’extérieur. C’est à nous de faire l’effort. Il ne s’agit pas de travailler plus dur. Il y a peut-être un côté mental, aussi, en pensant que ça va être facile quand on tombe sur des équipes moins bien classées que nous.

Je sais que quand on a un peu de caca au cul, on se bouge le cul. Ça s’est vu quand on est partis à Bath (victoire 20-24, 1ère journée de Champions Cup, en décembre), face à une équipe première de son championnat, qui gagne tous les matchs. Dès qu’on a cette peur-là, on sort des grands matchs. Aujourd’hui, on n’a pas de solution. Enfin, on a des solutions, mais c’est à nous de le montrer le samedi, et quand on part jouer à l’extérieur.

Il s’attend à un match très costaud contre Toulouse. Extrait:

Que ce soit Toulouse, Toulon, Bordeaux… ça reste des gros matchs. Même leur équipe B est compétitive. Mais, quelle que soit l’équipe alignée, nous, on est prêts. On n’a pas travaillé différemment cette semaine mais quand tu perds un match à l’extérieur comme ça, ça se voit que le groupe est plus concentré par rapport à la semaine précédente. Mais on ne peut pas être qu’en réaction. Il faut que ce soit constant toute l’année. Cette semaine, les mecs sont arrivés avec la tête baissée pour travailler plus dur. Toulouse est leader et c’est à nous de faire l’effort de bien commencer ce match. Et de faire des matchs de 80 minutes. Pour le moment, on n’a pas vu de matchs complets, par rapport à nos capacités de joueurs.

Dans la foulée, il précise ne pas vouloir regarder le classement pour le moment. Extrait:

Tout ce qui est classement et points, franchement, je ne regarde pas trop. Pour moi, ça ne veut rien dire. Tu peux finir sixième et être champion ! C’est un championnat unique, il n’y a pas de vérité dans ce championnat. Sauf celle de gagner des matchs. On prend semaine par semaine. Pour le moment, on est plus focus sur notre jeu et ce qu’on produit le samedi. C’est maintenant, je pense, qu’il faut mettre le réveil.

Je pense qu’il n’y a plus de place pour les mots, maintenant. Place aux actes. Chaque semaine, on vient, on dit qu’ils sont fidèles, qu’ils sont à 100% avec nous tout le temps. Après, on va sur le terrain et on produit un jeu assez différent par rapport à ce qu’on annonce dans la semaine. Du coup, aujourd’hui, pas trop de mot… On va passer à l’action, je pense. C’est mieux, je pense.

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2 Commentaires

  1. ToujoursAuSoutien 2 janvier 2025 at 20h- Répondre

    Dépasser (enfin) le stade anal, ferait du bien à tout l’monde : plus encore à ceux qui les lisent et suivent… à guichets fermés.

    • Mola the Best 3 janvier 2025 at 20h- Répondre

      C’est un message codé?