La maire de Biarritz prévient : « La SASP ne veut pas retomber dans du mécénat ! »

La maire de Biarritz prévient : « La SASP ne veut pas retomber dans du mécénat ! »

Le mercredi 12 juin 2024 à 16:26 par David Demri

3 Commentaires

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La maire de Biarritz, Maider Arosteguy s’est confiée via Midi Olympique.

Celle-ci a exprimé son grand soulagement après que le Biarritz Olympique ait obtenu l’autorisation de jouer en Pro D2 la saison prochaine.

Elle évoque un avenir serein. Extrait:

C’est un immense soulagement. Même si nous étions confiants et relativement optimistes, tant qu’on n’avait pas la décision définitive, nous n’avions aucune certitude sur la possibilité de relégation ou de maintien. Tout le travail qui a été fait, tout le projet en cours de construction, dont les grandes lignes sont écrites, auraient été remis en question ou temporairement mis de côté sans le maintien. Ça va nous permettre d’envisager l’avenir de façon beaucoup plus constructive et sereine.

Elle explique pourquoi le BO a obtenu l’accord de l’A2R. Extrait:

Nous avons satisfait aux exigences de l’A2R, car nous avons trouvé, en la présence d’Otium et de son président, Pierre-Edouard Stérin, un partenaire qui nous a fait confiance et avec lequel il y a beaucoup de projections extrêmement intéressantes que l’on peut faire. Il y a une articulation avec, d’un côté le sportif, et de l’autre les infrastructures. Tout ça sera très complémentaire.

Cependant, elle ne veut rien dévoiler du projet. Extrait:

Pour l’instant rien, car les associés dans la Fiducie, c’est-à-dire la SASP et le groupe Otium, avanceront quelques pions ce mercredi. Ce que je peux vous dire, c’est que la mairie a été en accompagnement, en soutien, en aide. C’est une réussite collective pour l’ensemble des participants. Mais ce n’est pas la mairie qui va écrire le projet sportif ou celui de rénovation des infrastructures. Par contre, on sera là en appui, en vigilance et en soutien.

Elle indique que la mairie accompagnera le club mais pas sur l’aspect financier. Extrait:

Oui, mais on ne va pas se substituer sur le volet sportif ou au niveau de l’articulation financière. On ne nous l’a pas demandé. […] Demain, il n’y aura pas de grandes annonces fracassantes, car on n’a pas pu travailler de façon extrêmement détaillée, tant que l’A2R n’était pas passée. Là, un gros travail va être fait au niveau de la recherche de partenariat. Le travail autour de la rénovation du stade et sa modernisation seront longs. Shaun parlait d’une projection à trois, cinq et huit ans. Il y aura des étapes calendaires sur lesquelles le club veut travailler. Nous allons pouvoir le faire l’esprit plus tranquille, mais en extrême vigilance, car il faut beaucoup d’argent et de partenaires pour faire tourner le club. Il y a des signaux extrêmement positifs qui se font sentir depuis des semaines, mais il fallait que le club ne soit pas relégué.

Nous aurons certainement d’autres partenaires ! La SASP ne veut pas retomber dans du mécénat. M. Stérin n’est pas venu pour faire du mécénat. Il est venu pour être un partenaire. Un partenaire, c’est quelqu’un qui investit. Il a montré sa confiance en permettant l’apport de garanties. Il veut travailler et écrire l’avenir du BOPB aux côtés de Shaun, Marc et Flip.

Aujourd’hui, dans tous les stades modernes, il y a des activités diverses et variées. Jusqu’à il y a 30 ans, le célèbre Jumping de Biarritz, disparu depuis, se tenait à Aguiléra. Pendant des années, des concerts ont eu lieu, pendant l’été, avec des groupes extrêmement connus. Tout ça a été abandonné. Une infrastructure qui coûte des dizaines de millions d’euros ne peut pas servir que treize jours par an. Ce n’est pas possible. Il faut diversifier les activités à l’intérieur, créer de l’attractivité, accueillir des entreprises, des congrès, des activités autour du bien-être, du sport, de l’éducation…

Elle annonce qu’un gros travail va avoir lieu. Extrait:

Il y aura beaucoup de travail. Ça ne sera pas forcément facile, mais aujourd’hui, je pense que cette belle équipe et cette confiance renouvelée va permettre aux amoureux du BOPB de revenir et de recréer une ambiance sereine, de fête. Le rugby, c’est la fête, la convivialité. Il faut qu’on le retrouve. Les derniers matchs ont prouvé qu’il y avait cette ambiance de légèreté, de plaisir et cette fête, qui doit tous nous unir. Ça ne doit pas être un endroit de désunion.

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3 Commentaires

  1. Bougnatix 12 juin 2024 at 20h- Répondre

    Bon maintanant c’est clair , Aldigé …maider ne t’aimais pas .

    • Tachoires 12 juin 2024 at 21h- Répondre

      La question c’est qui aime Aldigé ?

      J'aime 3
      J'aime pas 1
  2. Marcus 83 13 juin 2024 at 07h- Répondre

    A l’entendre, comme le bon dieu, elle a tout fait!
    Heureusement qu’il y a les politiques pour que le sport professionnel puisse fonctionner.
    En fait les sponsors et les droits télé ne servent à rien !
    Lamentablement raccoleur .