La magnifique déclaration d’amour au RCT de David Smith : « Toulon c’est ma vie, ça représente tout pour moi »
La magnifique déclaration d’amour au RCT de David Smith : « Toulon c’est ma vie, ça représente tout pour moi »
Le samedi 29 mars 2025 à 9:18 par David Demri
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Il fut l’un des joueurs les plus aimés de Mayol, un véritable chouchou du public toulonnais.
David Smith, ancien ailier du RCT, a marqué les esprits par son crochet dévastateur, ses flèches mimées après chaque essai, mais aussi par sa proximité avec les supporters.
Deux ans après avoir mis un terme à sa carrière, celui qui réside désormais à Pierrefeu est revenu sur ses années toulonnaises (2011-2015), son départ pour Castres et son attachement indéfectible au public varois dans un long entretien accordé à Var-matin.
Un témoignage empreint de nostalgie et de gratitude, où David Smith confie tout l’amour qu’il porte encore à Toulon et son stade légendaire.
Interrogé sur son choix entre Castres et Toulon, David Smith n’hésite pas une seule seconde et fait une réelle déclaration au club de la Rade. Extrait :
Oh! vous savez, j’ai adoré Castres, mais mon cœur est toulonnais. Toulon c’est ma vie, ça représente tout pour moi. C’est le club qui est venu me chercher quand j’avais 25 ans et qui a construit l’homme que je suis aujourd’hui. Mon histoire personnelle s’est construite ici. Je dois énormément à Toulon, et même quand je suis parti en 2015, je savais que je reviendrais vivre dans le Var après le rugby.
Il se remémore son arrivée au RCT en 2011. Extrait :
C’est l’histoire classique d’un joueur et de son agent qui lui parle de clubs intéressés. En l’occurrence, trois équipes de Top 14 voulaient me recruter: Perpignan, Toulouse et le RCT. Toulon, je ne savais même pas où c’était (rires). Alors on a pris un café, et mon agent m’a raconté que c’était un club historique en France, avec un projet ambitieux. Le tout dans une région magnifique. Puis il a ajouté que c’était le club où Tana Umaga et Sonny Bill Williams étaient venus jouer. Tana, c’était mon capitaine quand j’évoluais aux Hurricanes. Sonny, nous étions ensemble au lycée. Je me suis dit que beaucoup d’éléments étaient réunis, et alors que je ne pensais pas quitter la Nouvelle-Zélande, je me suis dit « let’s go ». J’avais le sentiment que ça allait matcher. Que nous allions marquer l’histoire du club.
Malgré tout, David Smith quittera Toulon pour Castres, il se justifie. Extrait :
J’aimais Toulon plus que tout. Mais c’était l’époque où la politique des Jiff commençait à s’installer. Et le RCT me proposait un contrat de 1+1. Ce n’était pas très rassurant pour moi. J’avais 29 ans et je ne savais pas de quoi serait faite la suite. Castres m’a proposé un contrat de quatre ans… Mon cœur était à Toulon, et ça m’a rendu triste car j’aurais aimé finir ici, mais j’ai aussi passé quatre belles années à Castres.
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Oui souvenirs, mème son premier essai à Mayol alors que le ballon sur tir de pénalité, avait rebondi sur le poteau gauche, il surgit et l’attrapant au nez des adversaires marqua. On comprit alors qu’on avait là un bon, chose qu’il prouva ensuite de nombreuses saisons.
Quand il prenait la balle, il se passait toujours quelque chose. Il était devenu le chouchou de Mayol ! Merci Monsieur SMITH !
Merci David
Notre Wainiqolo de l’époque. Et les dirigeants n’ont toujours pas compris qu’un club, c’est aussi des joueurs auxquels tu t’identifies. On va en perdre deux avec Jiuta et Isa. Après ça s’étonne que ça arrive jamais à remplir Mayol malgré des résultats meilleurs, surtout co.ntinuez les co..nneries hein.
Entièrement d’accord avec toi en plus lorsque ces joueurs ont largement le niveau.
C’est scandaleux de laisser partir Isa , Waniqolo, LeCorvec et qui ensuite Baptiste ?
Encore une fois le RCT n’a pas compris qu’une grande équipe se construisait avec de la stabilité et bout d’un certain nombre de saisons.
Eric
je l’adorais !!!
Moi aussi, Bernard Laporte lui à longtemps fait payer le dernier ballon non saisi contre le stade lors de la finale de 2012.
Sur les matchs couperets, il le sortait de l’équipe.
Pour Juita c’est pareil, il y a le rationnel et la passion.
Sans passion, ni joie ni plaisir, nous devenons tristes.