Ce samedi, Clermont défiera le Leinster à Dublin dans le cadre de la deuxième journée de la Champions Cup.

Au cours de cette rencontre, l’ASM va recroiser le chemin du pilier droit Rabah Slimani.

Pour rappel, l’international Français a quitté Clermont l’été dernier afin de rejoindre le Leinster alors qu’il devait initialement prolonger son bail avec le club Auvergnat.

Interrogé via La Montagne, le manager de Clermont, Christophe Urios est revenu sur l’imbroglio et le départ de Rabah Slimani en fin de saison dernière.

Il révèle toutes les vérités sur ce dossier qui a beaucoup fait parler l’été dernier.

A lire ci-dessous :

« Pour moi, il n’y a pas d’imbroglio. Je vais rappeler juste ce qui s’est passé avec Rabah. Quand je suis arrivé ici, Rabah était sur une année de contrat. Il avait un contrat d’entraîneur derrière. Quand j’ai fait 4 mois, quand on a fait la première inter-saison, Rabah, je le trouvais plutôt bien. 

Quand on a fait le bilan de la saison, pour moi, il faisait une saison, puis il devenait entraîneur. Donc, c’était important que je discute avec lui par rapport à ça. Et moi, j’étais pour qu’il devienne un entraîneur parce que j’ai découvert un mec ici. 

Je ne le connaissais pas du tout, Rabah. Et franchement, j’ai découvert un mec délicieux, pince sans rire, beaucoup d’humour, très sérieux, très pro.

Donc, quand on a fait la première inter-saison, je lui ai dit que c’était comme ça parce que je le voyais très enthousiaste à l’idée de s’entraîner. Je lui ai dit : Tu es sûr que tu vas arrêter à la fin de la saison ? Méfie toi parce que quand tu vas arrêter, c’est fini après.

Cela m’a mis la puce à l’oreille. Cela n’était pas aussi évident. Donc, je lui ai dit : « Écoute, on refait un point – je ne sais plus – au mois de novembre ou décembre. » Donc, il est revenu. Il a fait une année incroyable, notamment ses 3, 4, 5 premiers mois. Et là, on a commencé à retravailler. Et là, j’ai bien senti qu’il n’avait pas forcément envie de devenir entraîneur de suite. 

Donc, nous, on avait fait notre marché, notre recrutement notamment Michael Ala’alatoa et on n’avait pas de place pour lui. Donc, on a cherché à avoir des places, notamment en prêtant des joueurs. Et on n’a pas réussi à prêter les joueurs qu’on voulait. Donc, on n’a pas pu le garder. Puis, le Leinster est arrivé là-dessus. 

Et là, ça a été… Nous, on a dit : Va au Leinster parce que c’est probablement la chance de ta carrière de vivre ce genre de choses sur une fin de carrière.

Donc, il n’y a pas d’imbroglio parce que derrière le mot imbroglio, je ne sais pas ce que ça veut dire. Il y a de la clarté. Ça a pris du temps. Il y a eu des choses qui étaient mises en place puis finalement, ça ne s’est pas fait comme ça parce que lui-même, il ne voulait plus arrêter et je trouve qu’il a eu raison parce qu’il a fait une saison incroyable mais il n’y a pas d’imbroglio. On a essayé de trouver une solution. Mais on n’a pas réussi à la trouver. Le Leinster est arrivé. Il est parti au Leinster et c’est très bien. »