La gendarmerie raconte la grosse frayeur de Marc Lièvremont !

La gendarmerie raconte la grosse frayeur de Marc Lièvremont !

Le mardi 12 novembre 2024 à 17:26 par David Demri

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Marc Lièvremont a été victime d’un accident de parapente ce lundi à La Réunion et est resté bloqué au-dessus du vide pendant près de trois heures. L’un des gendarmes qui est venu en aide à l’ancien sélectionneur du XV de France raconte à RMC Sport ce périlleux sauvetage.

La frayeur de sa vie. Marc Lièvremont a frôlé le pire lors d’une sortie en parapente, ce lundi à La Réunion. L’ancien joueur et sélectionneur du XV de France a été victime d’un accident alors qu’il était en train de voler dans la vallée de Saint-Joseph, au sud de l’île de l’océan Indien.

Après avoir chuté, l’ex-rugbyman de 56 ans s’est retrouvé bloqué sur une paroi rocheuse recouverte de végétation au niveau de la rivière des Remparts. Il est resté près de trois heures accroché à la branche d’un arbre, avec près de 500m de vide en-dessous de lui.

L’adjudant-chef Berger, l’un des militaires du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) qui a participé à son sauvetage, livre son témoignage à RMC Sport. Avec l’un des ses collègues du PGHM de la Réunion, il a été appelé pour « aller chercher un parapentiste bloqué mais indemne« , qui se trouvait « à mi-hauteur sur un rempart d’environ mille mètres de haut ».

« Le rempart était raide, avec pas mal de risque de chutes de pierres »

« C’est un témoin qui nous a donné l’alerte », explique l’adjudant-chef Berger.

« Quand on lui a demandé de nous donner le numéro de téléphone de la personne pour avoir plus d’informations, il nous a dit que c’était Marc Lièvremont. Tout de suite, ça nous a fait tilt. Ça reste sympathique et hors du commun. C’était un sauvetage qui sort de l’ordinaire, par rapport à ce qu’on a l’habitude de faire ici. Le rempart était raide, avec pas mal de risque de chutes de pierres. On ne savait pas trop si on pouvait se faire déposer facilement en sécurité et progresser sur ce rempart en sécurité. Finalement oui. »

Les deux gendarmes ont tout de même dû prendre de grandes précautions pour éviter une catastrophe et pouvoir prendre en charge l’ancien troisième ligne aile de Perpignan, du Stade Français et de Biarritz dans de bonnes conditions.

« Avec le souffle généré par l’hélico, on avait peur de faire regonfler la voile, donc on s’est fait déposer plus loin », précise le secouriste de Lièvremont.

« Il y avait pas mal de risques à prendre en compte en amont. Sa voile était accrochée dans les arbres. On l’avait eu au téléphone avant, pour avoir un maximum d’informations et savoir s’il était en sécurité et blessé ou pas. Il était indemne, quelques égratignures. Il a été amorti par les arbres, mais il s’est fait une belle frayeur… Une fois qu’on est arrivé sur lui, on l’a sécurisé et on l’a fait remonter par des techniques de corde jusqu’à un endroit accessible et en sécurité. Puis on a été récupéré par l’hélicoptère. L’intervention a duré deux heures et demie ».

Via RMC Sport

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