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La Fédération Française de Rugby s’apprête à officialiser un accord stratégique avec le groupe GL Events, qui lui permettrait de générer entre quatre et cinq millions d’euros supplémentaires par an en jouant au Stade de France.

Ce nouveau contrat représente une source de revenus cruciale dans un contexte financier délicat, marqué par 18 millions d’euros de déficit structurel et 54 millions de pertes liées à la Coupe du monde.

« Ce nouvel accord est donc essentiel dans notre plan de redressement, le Stade de France est même le premier levier dans ce domaine », a affirmé Florian Grill, président de la FFR, qui rappelle que les termes obtenus respectent les quatre critères fixés par la Fédération : limitation à quatre matchs par an, meilleures conditions sur les loges, baisse significative du loyer, et clause de sortie après 12 ans.

Malgré cet accord, la mise en œuvre reste en suspens : GL Events n’a pas encore signé le contrat de concession avec l’État, empêchant la FFR de finaliser de son côté.

« La balle est désormais dans le camp de l’État », précise une source proche du dossier.

Cette incertitude complique l’organisation des tests de novembre, notamment face à l’Afrique du Sud (8 novembre) et l’Australie (22 novembre), que la FFR souhaite organiser à Saint-Denis étant donné la capacité d’accueil du Stade de France : 80 000 spectateurs.

« Nous sommes dans l’attente de pouvoir jouer au Stade de France en novembre », indique Grill.

En attendant, un plan B a été validé : en cas d’indisponibilité, les Bleus pourraient évoluer au stade Vélodrome de Marseille.

La rencontre contre les Fidji (15 novembre), considérée comme moins prestigieuse, aura lieu en province — à Lille, Bordeaux ou Lyon.

Affaire à suivre…