Ce week-end, une énième polémique arbitrale a éclaté lors du match opposant le Stade-Français Paris à l’Aviron Bayonnais.

Les Bayonnais menaient au score et ont cédé à la dernière seconde de jeu, encaissant un essai signé Giovanni Habel-Kuffner.

Les joueurs Bayonnais estiment qu’un déblayage illicite effectué par un joueur du Stade-Français a précédé l’essai des Parisiens et que l’essai n’aurait donc pas dû être accordé.

L’arbitre du match, Monsieur Nuchy a été pointé du doigt par les joueurs Bayonnais et le président Philippe Tayeb.

L’ouvreur Camille Lopez a notamment pesté contre l’arbitre à l’issue du match. Extrait:

« Je lui ai dit que c’était scandaleux de ne pas checker cette action, de ne pas revenir dessus. Je lui ai dit qu’il y avait trop d’enjeux, pour nous. Ils ne se rendent pas compte de toutes les conséquences de tout ça… Pour nous, il y avait faute. »

L’arbitre avait alors réagi à son tour. Extrait:

« Camille Lopez et le joueur subissant la faute (Thomas Ceyte) sont venus pour essayer de faire pression. Mais l’image, qui aurait évidemment pu provoquer une discussion, n’est pas repassée en direct pendant la transformation. Le doute n’a donc pas été suscité comme il l’avait été sur un essai bayonnais, en première période, que j’avais annulé après avoir observé les images sur le grand écran.

Ce mardi, la direction de l’arbitrage de la Fédération Française de Rugby a publié un communiqué pour recadrer les choses.

Elle a fait le point sur l’utilisation de l’arbitrage vidéo. Extrait:

« La Direction Nationale des Officiels de Match rappelle que l’utilisation de la vidéo durant les rencontres, n’est qu’un outil à disposition de l’arbitre, et de lui seul, et qu’elle répond à un protocole précis, qui exclut par exemple le « captain challenge », qui permettrait à une équipe de demander à revoir des images. 

De plus, il est nécessaire de rappeler que, en aucun cas, le diffuseur n’influe, par le choix de ses images, sur une décision d’appel vidéo. L’arbitre prend ainsi la responsabilité de faire ou non un appel formel, si lui, un de ses assesseurs ou l’arbitre vidéo ont la perception d’une situation à réviser. »

La FFR défend donc ses arbitres, même en cas d’erreur d’arbitrage.