La dolce vità pour le RCT
La dolce vità pour le RCT
Le dimanche 22 janvier 2012 à 10:16 par David Demri
Publicité
Combien de temps, les Rouge et Noir mettraient à s’assurer la victoire et prendre le point du bonus face à cette formation de Petrarca? Voilà la question qui préoccupait les Toulonnais à une semaine de la reprise du Top 14 ? Réponse : une heure.
Voilà une bonne chose de faite pour les Rouge et Noir qui ont su prendre, avec tout le sérieux voulu, cette dernière journée des phases qualificatives. Après l’ouverture du score, d’entrée de jeu, sur une première pénalité de Wilkinson (la mêlée italienne était logiquement sanctionnée), ce dernier, à vingt mètres de face, optait pour la touche dès la seconde occasion. Le ton était donné. Bien lui en prit car, sur un renversement de Cibray, Lapeyre en bout de ligne signait le premier essai. Une brèche qui devait en appeler d’autres. Supérieur sur les phases statiques, le RCT imposait son jeu même s’il était en difficulté sur les rucks. Mais, la fête des trois-quarts pouvait commencer. Les vagues varoises déferlaient sur la digue de Padoue qui allait finir par céder. La charnière, efficace à la manœuvre, offrait des ballons à une troisième ligne qui se proposait au cœur ou encore à sa paire de centres au registre différent. Entre l’anguille Lovobalavu et l’auto-tamponneuse Messina, il y en avait pour tous les goûts. Les avants ne voulaient pas être en reste et sur une pénaltouche, le mille pattes varois s’en allait grignoter la ligne adverse par Emmanuelli.
Le bonus à l’heure de jeu
Toulon poursuivait sur sa lancée cette rencontre rythmée et Cibray, très en vue, était à la conclusion d’un contre rondement mené. Sur un ballon récupéré avec brio par Lapeyre contré sur le dégagement, le demi de mêlée donnait à son talonneur qui, plein champ, filait vers l’en-but avant de redonner à son 9 à la conclusion. Entre-temps, deux pénalités avaient permis aux Italiens d’exister. À la pause, Les hommes de Van Niekerk avaient fait les trois quarts du chemin qui mènent à un quart de finale à la maison. Au retour sur le terrain, les intentions, côté varois, sont identiques. Jeu à volonté mais un brin de désordre point sur la pelouse. Les Toulonnais semblent oublier le collectif en voulant trop bien faire. Par bonheur, cela ne dure pas. À l’heure de jeu, Lapeyre bien démarqué sur son aile se joue de la défense. Le bonus est en poche. Toulon, libéré, enfonce le clou d’autant que l’adversaire n’y est plus. Gunther, très en vue également, sur une nouvelle grosse charge offre un ballon à Palisson qui va à dame. Puis Lovobalavu sur un ballon contré pointe à son tour derrière la ligne sans opposition.
C’est maintenant la balade des joueurs heureux. C’est un essai de pénalité qui ponctue cette rencontre à sens unique ou presque. Après cette belle qualification en poche, retour désormais au Top 14.
Var Matin
Publicité