L’information est signée France Bleu –

Après six ans de bataille entre l’ancien président du Biarritz Olympique Jean-Baptiste Aldigé et le journal Sud-Ouest, la Cour de cassation a décidé de donner raison à l’ancien patron du club Basque.

Rappel des faits : en octobre 2018, les dirigeants du journal Sud-Ouest portent plainte contre Jean-Baptiste Aldigé pour diffamation publique après que le club Basque ait publié une lettre sur son site internet et ses réseaux sociaux.

Dans cette lettre, Jean-Baptiste Aldigé explique avoir été victime d’un racket de la part du journal Sud-Ouest.

Pour des problèmes financiers, le patron du BO précisait que le partenariat avec Sud-Ouest allait se terminer.

Ce partenariat consistait à offrir des produits au quotidiens Sud-Ouest mais également des places VIP et des informations exclusives, pour un total de 33 000 euros par an.

En contrepartie, le BO s’assurait que Sud-Ouest assurait une couverture rédactionnelle favorable au club.

Mais dans son communiqué, Aldigé expliquait que Sud-Ouest a surtout défendu sa chasse gardée.

Suite à cette déclaration, la direction du journal décidait de porter plainte.

En 2021, la direction de Biarritz est condamnée à 5 000 euros d’amende avec sursis.

En appel, en 2023, la sanction tombe à 2 500 euros avec sursis.

En ce mois de novembre, la Cour de Cassation a décidé de carrément blanchir les dirigeants du BO.

Selon France Bleu, Sud Ouest va devoir rembourser les 2.000 euros prononcés au civil pour « préjudice moral » ainsi que les 2.000 euros de frais d’avocat.

L’avocat de Jean-Baptiste Aldigé et Louis-Vincent Gave. Me Olivier Couleau se dit « ravi que le litige se termine par une victoire judiciaire totale fondée sur la bonne foi des Messieurs Gave et Aldigé, mais aussi triste qu’il ait fallu six ans de bataille judiciaire qui a gâché leur présidence au BO pour qu’il soit reconnu que le procès que Sud Ouest leur a intenté était totalement illégitime ».